Alimentation mondiale
Les agriculteurs devront nourrir neuf milliards d’individus en 2050
Luc Guyau était venu en Lozère pour remettre l’insigne d’officier de la Légion d’honneur à Anselme Rousset, vendredi 12 octobre. Pendant la cérémonie, il a tenu une conférence sur l’agriculture et la FAO.
En se rendant à la cérémonie de remise de la Légion d’honneur à Anselme Rousset, les invités s’attendaient peut-être à se plonger dans les souvenirs d’un représentant agricole qui a consacré plus de 50 ans de sa vie à l’agriculture lozérienne. C’était oublier la personne qui venait lui remettre la distinction : Luc Guyau.
Depuis 2009, ce dernier est président de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, dont le siège social est à Rome. L’ancien président de la FNSEA et de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture a présenté ses nouvelles missions à la FAO.
À lire dans le Réveil n°1179, en pages 4 et 5.
«Le défenseur brillant et infatigable de l’agriculture lozérienne»
Autour d’Anselme Rousset, les représentants politiques et administratifs du département ont pris la parole pour rappeler ce qu’il avait apporté à l’agriculture lozérienne. Alain Astruc, qui représentait le conseil général, a salué «le travail, les nombreuses réunions, le parcours d’Anselme Rousset, parfois au dépens de sa famille. Cela traduit un homme de caractère, qui sait ce qu’il veut». Le sénateur Alain Bertrand a insisté sur le fait qu’Anselme Rousset «aime son territoire, avec une point d’amour sur la Safer». Et d’ajouter : «Il a un côté soixante huitard, c’est un humaniste, un coopérateur, tout en étant moderne».
Pierre Morel à–l’Huissier, le député de la Lozère, a souligné : «tu es le sage aujourd’hui. Tu as fait l’action, tu es aujourd’hui dans la réflexion». Pour Jacques Blanc, Anselme Rousset est quelqu’un «d’enraciné et ouvert».
Enfin Phlippe Vignes, le préfet, a conclu les discours en rappelant «le défenseur brillant et infatigable de l’agriculture lozérienne». Et en s’adressant à Anselme Rousset : «votre engagement, j’aimerais bien pouvoir l’imiter».