L´élevage de lapins reste une opportunité pour s´installer
Une trentaine d´agriculteurs cantaliens ont choisi l´élevage cunicole. Réunis en groupement, ils disposent d´outils technico-économiques intéressants.
Très peu de foncier, un débouché garanti, un prix relativement stable, des revenus directement issus de son travail... Le Gepacc (Groupement des éleveurs de produits avi-cunicoles du Cantal) ne manque pas d´arguments. Pourtant, la sauce a du mal à prendre auprès des jeunes, dont bien peu s´installent en production de lapins. Les adhérents du groupement sont pourtant convaincus que plus ils seront nombreux, plus la filière pèsera et plus leurs intérêts seront entendus. Alors, régulièrement, ils ouvrent les portes de leurs élevages et témoignent de leur expérience. C´est ce que fait régulièrement Gérard Cathalot, installé en 2000 au bourg de Sénezergues, en Châtaigneraie. Il sait que durant les études agricoles on parle peu -pour ne pas dire pas du tout- d´élevage cunicole. Il se tient donc à la disposition de jeunes qui souhaiteraient mieux connaître ce type de production.
Insémination animale
Jusqu´à l´année dernière, M. Cathalot faisait confiance à la saillie naturelle et conduisait son élevage en trois bandes : trois lots de trois âges différents se côtoyaient dans la même salle. De fait, les besoins n´étant pas les mêmes, l´éleveur avait du mal à trouver une ambiance de bâtiment favorable pour tous et devait préparer une vente tous les 15 jours. Depuis un an, il a changé son fusil d´épaule : il pratique lui-même l´insémination artificielle, en bande unique. Dès lors, ses conditions de travail se sont améliorées. Son tunnel compte deux salles distinctes où alternent le sevrage et l´engraissement. Avec des jeunes du même âge, il est plus facile de trouver la bonne ventilation. "Et ils sont prêts en même temps", précise Gérard Cathalot.
Aide départementale
Après une vente, tous les 42 jours, les salles sont entièrement nettoyées et assainies. L´éleveur se félicite en outre d´avoir économisé des frais vétérinaires tout en ayant accru les performances techniques, notamment en terme de fertilité des mères. Ces dernières sont régulièrement réformées pour maintenir la performance de l´élevage. A cet égard, Francine Payrat, animatrice du Gepacc, rappelle que dans le cadre de la convention agricole, le Conseil général aide à hauteur de 30 % du montant hors taxe de l´achat ou du renouvellement du cheptel mères. Encore un argument qui devrait encourager de nouvelles installations, espère le Gepacc.
Insémination animale
Jusqu´à l´année dernière, M. Cathalot faisait confiance à la saillie naturelle et conduisait son élevage en trois bandes : trois lots de trois âges différents se côtoyaient dans la même salle. De fait, les besoins n´étant pas les mêmes, l´éleveur avait du mal à trouver une ambiance de bâtiment favorable pour tous et devait préparer une vente tous les 15 jours. Depuis un an, il a changé son fusil d´épaule : il pratique lui-même l´insémination artificielle, en bande unique. Dès lors, ses conditions de travail se sont améliorées. Son tunnel compte deux salles distinctes où alternent le sevrage et l´engraissement. Avec des jeunes du même âge, il est plus facile de trouver la bonne ventilation. "Et ils sont prêts en même temps", précise Gérard Cathalot.
Aide départementale
Après une vente, tous les 42 jours, les salles sont entièrement nettoyées et assainies. L´éleveur se félicite en outre d´avoir économisé des frais vétérinaires tout en ayant accru les performances techniques, notamment en terme de fertilité des mères. Ces dernières sont régulièrement réformées pour maintenir la performance de l´élevage. A cet égard, Francine Payrat, animatrice du Gepacc, rappelle que dans le cadre de la convention agricole, le Conseil général aide à hauteur de 30 % du montant hors taxe de l´achat ou du renouvellement du cheptel mères. Encore un argument qui devrait encourager de nouvelles installations, espère le Gepacc.