L'économie numérique de plus en plus présente
Vendredi 11 mars, le Cerfrance Lozère a organisé son assemblée générale dans ses locaux flambant neufs de Saint-Chély-d'Apcher. Facture électronique, crise économique, bilan d'activité... L'assemblée générale a permis de balayer de nombreux sujets.
Nouveauté cette année, le directeur départemental de la Lozère pour la Banque de France, Anouar El-Bakkouchi, est intervenu pour expliquer, entre autres, les conséquences macroéconomiques de la guerre en Ukraine, et ses répercussions au plan national. Cette présentation est le fruit d'une collaboration, entamée en 2019, entre la branche départementale de la Banque de France et le Cerfrance, qui travaillent ensemble pour que la Banque de France puisse disposer de données plus fines sur l'agriculture dans le département, un secteur qui pèse « près de 13 % de l'économie lozérienne », ce qui le classe au troisième rang des filières économiques du département.
Lors de leurs présentations de la structure, Patricia Granat, présidente du Cerfrance Lozère et Denis Laporte, le directeur de la structure, se sont félicités du retour de l'assemblée générale en présentiel, après deux ans de visioconférences. La croissance d'activité du Cerfrance poursuit sur sa lancée, autant dans l'accompagnement des agriculteurs que des prestations de services dans d'autres secteurs d'activité, telle que les petites entreprises et le service juridique. « Nous allons continuer d'élargir notre offre de services », a souligné Denis Laporte, notamment sur les sujets du HVE ou de l'agri-environnement. « Tout ce travail n'est possible que grâce à nos collaborateurs, répartis sur nos cinq sites dans le département ; agents qui sont impliqués et assidus ». Quant aux perspectives d'avenir, le Cerfrance prévoit de nouveaux investissements pour les prochaines années, pour continuer son développement : « en 2023, nos nouveaux locaux devraient être livrés à Marvejols, dont les travaux ont déjà débuté ». Comme sur d'autres sites, une partie du terrain a été cédée à la chambre d'agriculture pour leurs futurs locaux.
La facturation électronique, quèsaco ?
C'est une facture « créée, émise et reçue sous forme électronique », qui permettra son traitement automatique. Par exemple, les délais de paiement devraient être raccourcis, selon ses concepteurs. Attention, rappelle le ministère de l'économie, une facture électronique restant une facture, « elle devra comporter toutes les mentions légales obligatoires ». Lorsque les entrepreneurs émettront leurs factures, elles seront écrites électroniquement dans un format défini, pour être transmises, via des plateformes reconnues par le ministère des finances, à leurs clients.