L’échange comme moteur de progrès
À 27 ans, Étienne Belin, installé au Cheix-sur-Morge (Puy-de-Dôme) depuis quatre ans, incarne la modernité du métier d’agriculteur. Il est acteur d’une filière et d’un territoire.
En 2010, l’installation d’Étienne Belin sur l’exploitation familiale au Cheix-sur-Morge, rendue possible par le départ à la retraite d’un voisin et la création d’un atelier d’élevage de canards gras, concrétise une vocation professionnelle s’étant révélée dès son plus jeune âge au contact de son père. Son parcours de formation, un BTS Asce suit cette logique. Il fait un stage en Ukraine, une expérience très riche sur le plan humain. C’est également un stage dans une exploitation du sud-ouest qui stimulera le projet de production de canards gras. Au cours d’un autre stage en Beauce, il apprend d’autres manières de travailler les céréales. À tous ceux qui ont un projet d’installation, Étienne conseille : « C’est très important d’aller voir ailleurs avant de s’installer pour s’enrichir d’autres pratiques de travail, d’autres manières d’appréhender les mêmes situations. » Dans ce métier, tout le passionne : le travail des champs, le suivi des cultures, l’entretien du matériel… Il assume pleinement son statut de chef d’entreprise : les contraintes du quotidien, certes, mais surtout la liberté d’entreprendre et d’aller jusqu’au bout des choses. Chaque journée est différente et sollicite ses capacités d’adaptation.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 22 janvier 2015.