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Le temps des récoltes se poursuit

Le maïs ensilage est dans sa pleine période de récolte. Il en va de même pour la betterave sucrière qui promet de très bons résultats.

L’arrachage des betteraves sucrières ont débuté en septembre et se poursuivent malgré les orages de la semaine passée.
L’arrachage des betteraves sucrières ont débuté en septembre et se poursuivent malgré les orages de la semaine passée.
© M.Comte

Acette période, la vigne est peut-être reine de la récolte mais il en est tout autant pour le maïs ensilage et la betterave sucrière. Les chantiers ont débuté dans le département et se poursuivent.

 

La betterave sucrière

Cette année aura été celle de la betterave. L’humidité et les quelques rayons de soleil de cet été auront suffi au développement de la culture. Les arrachages ont commencé début septembre sur l’ensemble du dépar- tement. A ce jour, seulement 10 % des 5 200 ha souscrits ont été récoltés. « Nous avons été stoppés par les orages de la semaine dernière qui ont rendu l’arrachage impossible dans certaines parcelles. Nous espérons recommencer les travaux d’arrachage en milieu de semaine » explique Gilles Berthonnèche président de la Sucrerie de Bourdon. Les premiers rendements sont plus qu’encou- rageants avec une moyenne de 86 tonnes/ha à 16% de sucre. Des chiffres qui laissent présager aux producteurs qu’ils pourraient bien dépasser leur précédent record. « Nous avons des parcelles avec un rendement de 120 tonnes/ha. Nous espérons atteindre un rendement moyen de 100 tonnes/ha soit 10 tonnes de plus que notre ancien record. La Sucrerie de Bourdon aura donc cette année beaucoup de pulpe de betterave à proposer aux éleveurs. » De la quantité et de la qualité donc pour les betteraves sucrières, mais contrées par les faibles cours européens du sucre. « En effet, le prix chute sur le marché ; mais du fait de la quantité récoltée les producteurs devraient réussir à trouver un équilibre. »

Le maïs ensilage

Dans les zones de plaine et de mi-montagne, près de la moitié des surfaces de maïs ont été ensilées. A contrario en montagne (+ 800 mètres d’altitude), les agriculteurs devront attendre mi-octobre pour voir les grains arrivés à maturité. « Cette année, les maïs ensilages sont très verts du fait de l’excès d’eau de cet été. C’est un avantage pour les animaux qui digérerons et valoriserons mieux la ration. Attention toutefois, le feuillage peut-être encore vert alors que les maïs sont à maturité. Les éleveurs doivent donc observer les grains pour savoir à quel moment ensiler » explique Stéphane Violleau, technicien à la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. Les estimations de rendement sont pour l’heure satisfaisantes. Quant à la qualité, elle ne sera connue que dans quelques semaines lorsque les analyses auront donné leurs résultats. Cependant, Stéphane Violleau rappelle « la qualité de l’ensilage se joue aussi à la récolte. Les couteaux de l’ensileuse doivent être correctement affûtés pour couper net les maïs et non les hacher. Lors de la mise en silo, les éleveurs doivent veiller à tasser le plus possible l’ensilage afin d’en chasser l’air et permettre une fermentation rapide tout en évitant le développement de moisissures.»

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