Le syndicat Aubrac en ordre de bataille pour le national 2025
Vendredi 6 décembre, le syndicat Aubrac lozérien a tenu son assemblée générale dans la salle polyvalente d’Aumont-Aubrac. L’occasion pour le syndicat d’évoquer une année 2024 riche en manifestations avant le gros morceau représenté par le national Aubrac à l’automne 2025.
Vendredi 6 décembre, le syndicat Aubrac lozérien a tenu son assemblée générale dans la salle polyvalente d’Aumont-Aubrac. L’occasion pour le syndicat d’évoquer une année 2024 riche en manifestations avant le gros morceau représenté par le national Aubrac à l’automne 2025.
rents : salon de l’agriculture, événement de dressage des animaux dans le Tarn, sommet de l’élevage, sans oublier, au niveau départemental, le concours qui s’est déroulé à Nasbinals sur une journée, et la sélection Aubrac à la grande halle d’Aumont-Aubrac.
Les préparatifs se précisent
Des événements comme une sorte de répétition générale pour le national Aubrac, qui occupe désormais tous les esprits, avec un seul mot d’ordre : que ce bis repetita soit une réussite, après l’annulation de celui prévu en 2023 pour cause de problèmes sanitaires, notamment.
Réussite et convivialité sont donc les mots d’ordre qui vont guider le syndicat Aubrac et ses adhérents qui se lancent dans la phase concrète des préparatifs. « En 2024, Nasbinals a accueilli le concours départemental sur une journée. Un choix décidé à l’unanimité en conseil d’administration, pour plusieurs raisons, a rappelé Arnaud Gibelin, le président du syndicat Aubrac lozérien. D’abord, parce que c’était l’occasion de réunir tous les éleveurs dans un esprit de convivialité, puis parce qu’un concours sur une seule journée occasionne moins de frais ». Ce qui a aussi permis aux organisateurs de ne pas demander de subventions, à aucun échelon, pour « concentrer tous les chances de réussite sur le national Aubrac 2025 ».
Un événement d’envergure qui « implique une énorme charge de travail, même si nous avons déjà fait un premier essai en 2023 », a rappelé Arnaud Gibelin, qui a appelé à une mobilisation massive des éleveurs, « malgré un contexte national compliqué », pour faire de cet événement une vraie réussite.
« Quand on veut, on peut, a averti le président du syndicat Aubrac lozérien. Il suffit de travailler tous ensemble, afin de discuter sereinement, sans ambiguïtés, et surtout ne pas diviser pour mieux régner, en espérant que tous les composants soient cette fois-ci réunis pour que cet événement soit un véritable succès ».
Des propos abondés par Cyril Leymarie, directeur de l’OS Aubrac, qui a averti que « les éleveurs seraient rapidement sollicités et mis à contribution pour la préparation » des festivités. « Cet événement qui aura lieu sur trois jours, à Aumont-Aubrac, aura un budget le plus raisonnable possible », a-t-il mis en garde. « Mais malgré tout, on ne pourra pas faire un national à 50 000 euros ». Selon les premiers prévisionnels établis, l’ensemble des trois jours pourraient coûter près de 100 000 euros à l’organisation, « et cela sans faire de dépenses inconsidérées ».
« Et on aura besoin de l’ensemble des forces vives du territoire pour nous permettre d’arriver à trouver les partenaires qui vont nous aider à financer ce projet », a plaidé le directeur de l’OS Aubrac. Ce dernier a par ailleurs rappelé que le contexte 2023 semble bien différent de celui de 2025 au niveau des budgets : « dans les collectivités, comme dans de nombreuses structures, les trésoreries ne sont pas au plus haut. On a, par exemple, eu la mauvaise surprise de voir que la Région Occitanie a clairement affiché sur son site internet que les manifestations seraient soutenues jusqu’à 10 000 euros maximum, alors qu’avant on pouvait espérer 15 000 euros. Il y a plein de petites choses sur lesquelles s’ajuster pour 2025, mais il ne faut pas partir défaitiste. Ça va le faire, il faut juste que l’on travaille tous ensemble » pour solliciter l’ensemble des partenaires. « On fera un national au plus juste, on ne peut pas faire un national raté, mais on ne peut pas, aujourd’hui, organiser un national en grande pompe. Les contraintes budgétaires font qu’on est limité », mais « ce sera bien fait », a assuré Cyril Leymarie.
« Si le national n’est que tous les deux ans, c’est pour nous donner les moyens de le préparer sans se disperser », a rappelé Yves Chassany, président de l’OS Aubrac. « Ce concours va fédérer beaucoup de monde, on en a besoin. On a repris 2023, qui n’est en aucun cas un échec, vous l’avez compris. C’est véritablement le contexte sanitaire qui nous avait menés à cette décision douloureuse de l’annuler à l’époque », a conclu Yves Chassany, qui souhaite que 2025 soit une réussite.