Le succès du bois-énergie devance l´approvisionnement
Face à une demande croissante, il y a une véritable opportunité à organiser la filière bois pour fournir les utilisateurs des chaudières automatiques, estime Bois énergie.
Voilà bientôt dix ans que l´association Bois énergie 15 et énergies renouvelables défend de nouveaux concepts énergétiques. Signe des temps, les demandes de pré-études pour le chauffage au bois ont véritablement explosé : 35 ont déjà été réalisées en 2005, tandis que 13 sont en attente ou en cours ; pour mémoire, seulement 15 pré-études avaient été commandées en 2004 et 4 en 2003. Le bilan de ces prestations, présenté fin septembre lors de l´assemblée générale de l´association, est parlant : 7 nouvelles chaudières automatiques à bois fonctionnent dans le Cantal, 2 sont en cours de livraison et 6 en cours d´installation. Grâce à ces 15 réalisations qui ont vu le jour en deux ans et demi, le nombre de chaudières automatiques à bois a doublé dans le département. Cet élan s´explique sans doute par la "panique" qui a suivi la hausse du prix du fioul et dont témoigne Annick Garsault, animatrice de Bois énergie 15 : "Nous sommes sollicités du simple insert à la chaudière automatique, en passant par le poêle à bois. Nous enregistrons de 3 à 4 appels téléphoniques par jour".
Tenir compte de l´approvisonnement
Si les bûches ne posent pas de problème d´approvisionnement, il n´en va pas de même des plaquettes de bois ou des granulés, stockés dans un silo avant d´être avalés par les chaudières automatiques. "Le problème se pose surtout pour les particuliers qui se passent des études préalables et achètent directement une chaudière sans s´assurer de la disponibilité du combustible sur leur secteur, ou qui n´ont pas pensé à l´accès d´un camion-benne pour fournir le silo", précise le technicien de l´association, Damien Puech. Le conseil de Bois énergie 15 (100 euros la pré-étude) prend donc en compte l´approvisionnement et le savoir-faire des installateurs locaux qui participent aux formations spécialement organisées. L´association tisse également des liens avec les sylviculteurs et des Cuma (deux projets avec acquisition de gros matériel sont en cours) et des scieurs qui sont intéressés par ce type de demandes (c´est le cas de la scierie Bonhomme d´Arpajon).
Les collectivités s´y mettent
Evidemment, l´approvisionnement fait partie des soucis majeurs avant qu´un projet collectif ne voie le jour. Et après Chalinargues, c´est désormais Chaudes-Aigues qui va s´illustrer dans ce domaine, a annoncé le président de l´association. Une filière courte d´approvisionnement a été retenue : un agriculteur sera chargé du déchiquetage et du stockage des plaquettes. Dans son rapport moral, Christian Meiniel a également évoqué les projets de réseau de chaleur de Murat, dont les travaux vont démarrer sous peu, et la zone artisanale du Crozatier à Saint-Flour, qui a également fait le choix énergétique du bois. En outre, M. Meiniel, par ailleurs président de l´office départemental des HLM, informe que l´office devrait prochainement révéler un projet d´envergure de chauffage automatique au bois. Un beau cadeau d´anniversaire pour l´association, qui s´apprête à fêter ses 10 ans autour d´un événementiel en janvier 2006.
Tenir compte de l´approvisonnement
Si les bûches ne posent pas de problème d´approvisionnement, il n´en va pas de même des plaquettes de bois ou des granulés, stockés dans un silo avant d´être avalés par les chaudières automatiques. "Le problème se pose surtout pour les particuliers qui se passent des études préalables et achètent directement une chaudière sans s´assurer de la disponibilité du combustible sur leur secteur, ou qui n´ont pas pensé à l´accès d´un camion-benne pour fournir le silo", précise le technicien de l´association, Damien Puech. Le conseil de Bois énergie 15 (100 euros la pré-étude) prend donc en compte l´approvisionnement et le savoir-faire des installateurs locaux qui participent aux formations spécialement organisées. L´association tisse également des liens avec les sylviculteurs et des Cuma (deux projets avec acquisition de gros matériel sont en cours) et des scieurs qui sont intéressés par ce type de demandes (c´est le cas de la scierie Bonhomme d´Arpajon).
Les collectivités s´y mettent
Evidemment, l´approvisionnement fait partie des soucis majeurs avant qu´un projet collectif ne voie le jour. Et après Chalinargues, c´est désormais Chaudes-Aigues qui va s´illustrer dans ce domaine, a annoncé le président de l´association. Une filière courte d´approvisionnement a été retenue : un agriculteur sera chargé du déchiquetage et du stockage des plaquettes. Dans son rapport moral, Christian Meiniel a également évoqué les projets de réseau de chaleur de Murat, dont les travaux vont démarrer sous peu, et la zone artisanale du Crozatier à Saint-Flour, qui a également fait le choix énergétique du bois. En outre, M. Meiniel, par ailleurs président de l´office départemental des HLM, informe que l´office devrait prochainement révéler un projet d´envergure de chauffage automatique au bois. Un beau cadeau d´anniversaire pour l´association, qui s´apprête à fêter ses 10 ans autour d´un événementiel en janvier 2006.