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Le Stade aurillacois toujours sur courant alternatif

Après une belle entame de saison, le Stade aurillacois s'est égaré en milieu de classement. Roméo Gontineac, entraîneur, fait le point sur cette moitié de championnat perturbée... et la suite à tenir.

Recommandations du coach Roméo Gontinéac : éviter de passer trop souvent par le sol, talon d’Achille des Aurillacois.
Recommandations du coach Roméo Gontinéac : éviter de passer trop souvent par le sol, talon d’Achille des Aurillacois.
© J.-M. A.

Le Stade aurillacois est actuellement dixième du classement de Pro D2, pas très loin d'une sixième place qualificative, mais pas très loin non plus de la zone rouge. Dans un exercice 2020-2021 fortement perturbé par la Covid-19 avec des matches reportés, pas facile de trouver une certaine cohérence. Pourtant, le staff et le groupe cantalien s'y emploient. Après un début de saison prometteur, les hommes de Roméo Gontineac sont entrés dans le rang. Un début de championnat sur courant alternatif même, à l'image d'une conquête dominatrice puis en difficulté. Le coach revient sur cette entame qui aurait pu être d'un tout autre calibre.

Quelle analyse tirez-vous de cette première partie de saison ?

Roméo Gontineac : "Au-delà des victoires et des défaites, je ne vois pas de points négatifs, mais plutôt des points à renforcer. Il faut vraiment que l'on trouve de la performance dans notre conquête. C'est la première des choses. Si, sur les deux-trois dernières années, la conquête a plutôt bien fonctionné, surtout en mêlée, là on a eu quelques difficultés cette année. On peut penser que c'est normal parce qu'il y a des nouveaux joueurs. Se mettre à niveau, cela prend du temps ; même si on a parfois dominé, mais nous avons aussi subi et pris de nombreuses pénalités. Sur la touche, cela vient souvent d'un seul joueur. C'est aussi une histoire d'automatisme entre le lanceur et le bloc saut, mais c'est aussi lié à l'adversaire qui travaille de plus en plus pour contester dans ce secteur. Enfin, concernant le jeu, ce que l'on a essayé de mettre en place - jeu dynamique, jeu debout - ne nous a pas souvent souri, car on n'a pas souvent le ballon en conquête. Il faut vraiment travailler là-dessus. Cela va faire un an maintenant que j'ai repris le groupe, mais avec quatre mois de coupure à cause de la Covid. Cela fait beaucoup quand même. Il faut reprendre et être persévérant dans ce que l'on veut faire. Alors notre jeu reprendra des couleurs."

Pour en revenir à la mêlée, comment expliquez-vous ce gros coup de moins bien ces dernières semaines ?

R. G. : "Ce n'est pas un problème physique déjà, et on le voit défensivement. Ce qu'il y a, c'est que l'on n'arrive pas à développer notre jeu. Nous ne sommes pas productifs dans ce domaine. Il faut arriver à la fois à être possesseur du ballon, mais on ne marque pas derrière. Il faut être plus "tueur", plus efficace sur les ballons que nous avons à exploiter. Quand huit joueurs sont mobilisés sur la mêlée, c'est quand même le meilleur moment pour envoyer du jeu car c'est là où il y a le plus d'espaces. Ce qui me rassure, c'est qu'on n'est pas les seuls à avoir ce genre de problème."

Selon vos dires, le groupe est encore jeune, en construction donc perfectible. C'est toujours le cas ?

R. G. : "On fait tous les ans avec des départs, des arrivées, des blessures, des retours... en fait, c'est un puzzle que j'essaye de mettre en place, on compose avec en permanence et tous les ans on rectifie un peu. Nous sommes sans cesse en construction. Il faut juste que l'on retrouve un peu de couleurs dans notre jeu. Quand on voit que par deux fois, nous sommes dans les meilleurs essais de la journée, c'est bien que nous avons des qualités. Il faudrait envoyer ce jeu-là plus souvent."

Comment faire alors ?

R. G. : "Il faut éviter de passer par le sol trop souvent car nous sommes en difficultés. Il faut exploiter et fixer les défenses beaucoup mieux - notamment de la part des avants -, si l'on veut avoir plus d'espaces et un jeu plus aéré. Il faut donc jouer un peu plus debout avec une question permanente pour nous, le staff : comment faire pour serrer les défenses ? On sait que le travail paye. Pour l'instant, nous sommes contrariés et devons faire aussi avec des paramètres que l'on ne maîtrise pas : la blessure, la météo, les arbitres, nous-mêmes... il faut accepter tout cela ! Il faut être plus exigeant avec nous-mêmes, plus persistant dans ce que l'on veut faire." Pas mal de prolongations de contrats depuis un mois.

On prépare aussi l'avenir ?

R. G. : "On sait qu'en renouvelant les contrats assez tôt, certains vont arrêter de cogiter sur leur avenir. On a donc tout intérêt à agir ainsi. C'est une relation de confiance car on veut construire sur des bases solides pour élever notre niveau. On sait qu'on peut le faire... et qu'on n'empêchera personne d'aller évoluer un cran au-dessus si le cas se présente."

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