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Le signal RTK s’étend via le réseau mobile

L’autoguidage GPS RTK devient plus accessible en utilisant la téléphonie mobile.

Faire évoluer un récepteur DGPS vers de la correction RTK implique un surcoût de 2 000 à 5 000 euros, que ce soit par signal radio ou mobile.
Faire évoluer un récepteur DGPS vers de la correction RTK implique un surcoût de 2 000 à 5 000 euros, que ce soit par signal radio ou mobile.
© Massey Ferguson

e développement du RTK mutualisé, par l’intermédiaire des coopératives et des concessionnaires, a rendu cette technologie plus abordable, en remplaçant le coûteux investissement dans la balise (plus de 15 000 euros) par un abonnement annuel compris généralement entre 500 et 800 euros. Ces solutions ont démontré leur efficacité dans les zones où elles ont été déployées, mais dès lors que l’on se situe à plus de dix kilomètres, voire moins en régions vallonnées, de la balise RTK du réseau la plus proche, le système n’est plus opérationnel. En l’absence de compatibilité de signaux, l’utilisateur ne peut pas bénéficier d’un réseau mis en place par sa coopérative si son équipement de guidage n’est pas de la même marque que les balises RTK du réseau. Autre limite, le déploiement de ces réseaux locaux de balises est difficile à rentabiliser dans les zones à faible potentiel et ou plusieurs réseaux se concurrencent. Cela explique en partie le développement des offres de signal RTK via le réseau de téléphonie mobile (signal GPRS). Celles-ci sont proposées par trois sociétés (GeoData Diffusion, Exagone et SAT-Info) qui disposent depuis plusieurs années de leur propre réseau de base RTK (Orphéon, Teria et Sat-Info) permettant de délivrer un signal RTK sur tout ou partie du territoire. Mais elles sont arrivées à maturité à partir du moment où la couverture du réseau de téléphonie mobile a été suffisante en dehors des zones urbaines.

La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 7 avril 2016, numéro 1354.

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