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Le secrétaire d’État à la Ruralité, Joël Giraud, pour des "territoires d’avenir"

Un secrétaire d’État à la ruralité en visite dans le Cantal : cela ne pouvait que plaire aux élus locaux pour faire part de leur perception du terrain et avoir une écoute bienveillante.

Au programme de la visite d’Arches : les inaugurations de la station d’épuration et des aménagements de la mairie et de l’agence postale.
Au programme de la visite d’Arches : les inaugurations de la station d’épuration et des aménagements de la mairie et de l’agence postale.
© B. P.

La ruralité constitue une bonne partie de la surface de la France, avec ses habitants, ses spécificités et forcément ses atouts et ses faiblesses. Et ce trait de caractère semble plaire de plus en plus à des urbains qui ne respirent plus, courbés sous les prix de l’immobilier, la pollution, les transports saturés, etc., etc. ! En milieu rural, on se réjouit de cette tendance, même s’il faut redoubler d’efforts, non pas pour devenir ce que l’on n’est pas, mais pour ne pas trop perdre le potentiel attractif qui repose sur les services dont l’offre de soins, les communications et la mobilité. On pourrait aussi inclure l’offre culturelle.

Série d’exemples
Alors, pour ces territoires ruraux, il existe enfin un secrétariat d’État spécifique, attaché au ministère de la Cohésion des territoires. Et à sa tête se trouve  Joël Giraud. Visiblement, il s’agit, c’est important de le dire, d’un véritable rural,  les pieds sur le terrain et convaincu dans ses prises de position. Tout ceci sans en perdre un certain sens de l’humour loin de déplaire à ses interlocuteurs, même ceux qui se font chambrer tout au long d’une visite officielle. On lui doit un amendement sur la possibilité pour les communautés de communes en zone de montagne de conserver  une taille très modeste. Dans le Nord-Cantal, les élus ont appliqué cette dérogation. Très prochainement, Joël Giraud défendra le patrimoine sensoriel des campagnes, c’est-à-dire la possibilité pour un coq de chanter et un agriculteur, celle de travailler avant le chant du précédent.

Réalités du territoire
Joël Giraud, secrétaire d’État, était donc dans le Cantal pour découvrir les réalités des élus et des forces vives du territoire. À Arches, où il avait passé la nuit chez son ami, le maire Yves Magne, la visite débutait par l’inauguration de la station d’épuration puis les aménagements de la mairie et de l’agence postale. À Ydes, le développement économique était mis à l’honneur par les élus avec la zone d’activité et la pépinière d’entreprises. La maison des services était également inaugurée dans la foulée.
À Saint-Étienne-de-Chomeil, l’aménagement de logements communaux a permis de toucher du doigt le sujet de l’accueil de population. Services de proximité, attractivité économique, emploi, accueil de population sont autant de sujets que Joël Giraud a redécouvert au fil de la matinée cantalienne. Cependant, il a constaté la volonté des élus locaux d’entretenir les complémentarités nécessaires pour avancer et de s’appuyer sur les partenariats dont celui, financier, de l’État, pour réaliser leurs projets.
Joël Giraud a reçu en cadeau un porte-document en cuir confectionné à Ydes. Il lui a été remis un courrier sur la situation des Menuiseries du Centre et l’inquiétude des élus sur l’emploi local.    
benoît parret En présence  notamment de Serge Castel, préfet du Cantal, Bernard Delcros et Stéphane Sautarel, sénateurs, Vincent Descœur et Jean-Yves Bony, députés, Martine Guibert, conseillère régionale.

leg : Au programme de la visite d’Arches : les inaugurations de la station d’épuration et des aménagements de la mairie et de l’agence postale.

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