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Le SBR, l’allié de la transformation fromagère

Le SBR permet de traiter les eaux peu chargées dites blanches avant de les rejeter dans le milieu naturel évitant ainsi de les stocker dans la fosse à lisier et de les épandre.

Sébastien Dabert (à gauche) a installé un SBR près de sa fromagerie, auquel il a accès par différentes trappes de contrôle.
Sébastien Dabert (à gauche) a installé un SBR près de sa fromagerie, auquel il a accès par différentes trappes de contrôle.
© M Comte

Le SBR (réacteur séquentiel discontinu) offre une réponse simple et peu onéreuse au traitement des eaux peu chargées issues du lavage des quais de traite ou de la fromagerie. Ces eaux dites blanches sont habituellement stockées dans la fosse à lisier avant d’être épandues. En raison de leur quantité importante, elles obligent d’une part à augmenter la capacité de la fosse et d’autre part, diluent les effluents d’élevage, occasionnant à la fois une perte d’éléments fertilisants et une surcharge de travail lors de l’épandage. Au Vernet-Sainte-Marguerite dans le Puy-de-Dôme, le Gaec Arc-en-ciel a été confronté à cette problématique lors de la construction de leur fromagerie et a trouvé dans le SBR « une solution pleine de bon sens ».

Un traitement des eaux blanches 100 % autonome
Au cœur de la zone AOP Saint-nectaire, Sébastien Dabert et ses associés se sont lancés dans la transformation fromagère il y a six ans. Lors de la construction de la fromagerie, la problématique du stockage des eaux blanches s’est rapidement imposée. La fosse à lisier de l’élevage avait été dimensionnée de façon à donner une capacité de stockage de quatre mois. Le rajout des eaux blanches, dont le volume, à raison de deux transformations fromagères quotidiennes, s’élève à plus de 1 200 m³ par an, faisait tomber cette avance à deux mois. « Nous n’avions pas une foule de solutions : soit agrandir la fosse soit installer un SBR  » témoigne Sébastien Dabert. Les éleveurs ont décidé d’adopter ce dernier à la fois pour des raisons économiques, « l’investissement était moins élevé que la construction d’une nouvelle fosse », que pour son aspect pratique « le retraitement des eaux blanches diminue le volume d’épandage ».

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