Zones humides
Le préfet enfile ses bottes à Prinsuejols, en Aubrac
Entre la DDT et les agriculteurs, les travaux d’aménagements des zones humides ne mettent pas tout le monde d’accord. Le préfet Guillaume Lambert a rencontré la FDSEA afin de parler du problème.
En Aubrac, tout comme dans tout le département, les sols des vallées recueillent souvent les petits cours d’eau que l’ont peut repérer facilement dans les prairies, entourés de jonc. Ces zones humides rendent parfois l’exploitation difficile, voir impossible pour les agriculteurs qui ne peuvent plus accéder en tracteur à une partie de leurs terres. La législation actuelle, si elle permet aux agriculteurs d’entretenir ces cours d’eau, ne leur permet pas de modifier ou d’assécher ceux-ci. Pour la DDT, les zones humides doivent être protégées à tout prix. Les rases, lorsqu’elles sont entretenues, doivent se limiter à 30 cm de profondeur sur 30 cm de largeur. La FDSEA avait convié le préfet Guillaume Lambert sur plusieurs terrains autour de Prinsuejols afin de constater les problèmes auxquels les agriculteurs doivent faire face.
À lire dans le Réveil Lozère n°1227 du 3 octobre 2013, en page 5.