Le monde économique apporte son soutien à l’atelier d’engraissement
Présidents des Chambres consulaires et représentants des entreprises creusoises sont venus apporter leur soutien au centre d’engraissement de Saint-Martial-le-Vieux.
Même le temps frais n’aura pas arrêté les acteurs du monde économique en ce jour de février. Dans un contexte tourmenté, les présidents des Chambres consulaires creusoises ainsi que les représentants des entreprises du département œuvrant sur le chantier du centre collectif d’engraissement de Saint-Martial-le-Vieux sont venus apporter leur soutien au projet. « Nous sommes là pour soutenir les projets » souligne Jean-Philippe Viollet, président de la Chambre d’agriculture de la Creuse. Et de poursuivre : « À force de tout critiquer, plus rien ne se fait ! Pourtant c’est par l’économie qu’on arrivera à faire avancer ce pays. » « Nous étions là dès le début, nous y serons jusqu’au bout » affirme-t-il. Pour Jean-Marc Michelon, président de la Communauté de communes des Sources de la Creuse, « c’est une opportunité de faire travailler des entreprises locales, creusoises et corréziennes, à travers les financements des collectivités et de l’État ». Un constat qui n’échappe pas à Francis Mathieu, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Creuse qui, regardant la charpente du premier bâtiment érigé, indique « le bâtiment est construit avec du bois de pays, abattu, transformé et mis en valeur sur place. C’est du business pour les entreprises du bâtiment qui en ont grandement besoin en ce moment. C’est de l’économie en plus pour les entreprises creusoises et corréziennes qui réalisent le chantier ». Même son de cloche chez les entreprises du bâtiment. Jean-Marc Pouzaud, chef d’agence de la Colas à la Brionne, note deux chantiers (le terrassement des bâtiments mais aussi l’accès au site) qui ne sont pas à négliger pour son entreprise alors que dans le même temps, 750 personnes dans les Travaux Publics sont en activité partielle. Pour Angélique Bartaire, PDG de TTPM à Aubusson, le constat est identique : « nous avons mis en place un plan d’activité partielle depuis le début d’année. Ce chantier est un des chantiers parmi d’autres sur lequel nous comptons. Nos clients sont à 90 % des collectivités, renchérit-elle, et la situation actuelle est donc difficile pour tous ».
Tous sont unanimes pour souhaiter la reprise rapide des travaux après les aléas climatiques des dernières semaines.