Le moha, une dérobée à développement rapide
La chambre d’agriculture de Lozère a mené des essais qui se révèlent positifs sur le moha. Cette plante à utiliser en dérobée fourragère, à levée rapide, permet de faire du stock pour l’automne dans un contexte d’épisodes climatiques de plus en plus intenses. Le seul bémol serait sa valeur alimentaire, compensée par des mélanges avec des légumineuses au moment du semis.
La chambre d’agriculture de Lozère a lancé, de juin à août 2019, des tests sur le moha en bio après un appel à projets de la région Occitanie. Utilisée comme dérobée, elle donne de bons résultats pour du stock fourrager. Selon Laure Gomita, conseillère spécialisée agronomie et environnement, le moha est « une piste à explorer », avec un bémol : « à ne pas planter seul, car sa valeur alimentaire est faible ». « On a une matière azotée totale faible, aux alentours de 100 g/kg de matière sèche sur les analyses. Et l’UF aux alentours de 0,7 donc pareil, on est plutôt faible, notamment pour les laitiers », explique Laure Gomita. Les essais de la chambre d’agriculture de Lozère se sont déroulés à Grandrieu dans les parcelles du Gaec Pontier. « On avait quatre mélanges avec deux répétitions, sur des placettes de 6 × 10 », ajoute la conseillère.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1533, du 7 novembre 2019, en page 3.