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Le ministère reste ferme sur la clôture des négociations commerciales

Le ministre de l'Agriculture a assuré qu'il ne décalerait pas la date de clôture des négociations entre industriels et distributeurs, fixée au 28 février. Il hausse le ton, espérant mettre la pression sur les parties prenantes et parvenir à des accords.

Le ministre de l'Agriculture a assuré qu'il ne décalerait pas la date de clôture des négociations entre industriels et distributeurs, fixée au 28 février. Il hausse le ton, espérant mettre la pression sur les parties prenantes et parvenir à des accords.
Le ministre de l'Agriculture a assuré qu'il ne décalerait pas la date de clôture des négociations entre industriels et distributeurs, fixée au 28 février. Il hausse le ton, espérant mettre la pression sur les parties prenantes et parvenir à des accords.
© Cheick Saidou/Illustration

À un mois de la clôture des négociations commerciales, le ministère est bien décidé à « maintenir la pression dans le tube », selon l'expression favorite de Julien Denormandie en conférence de presse. Le ministre refuse de décaler la date de clôture des négociations, fixée au 28 février, « comme certains auraient pu le souhaiter », afin d'obliger les partenaires commerciaux à finaliser leurs contrats. Les industriels et les distributeurs n'étant pas parvenus à un accord d'ici au 1er mars s'exposeront à des « sanctions », a-t-il assuré. Ces dernières semaines, le locataire de la Rue de Varenne a décroché son téléphone pour appeler « personnellement et à plusieurs reprises tous les dirigeants de la grande distribution », confie son entourage.
« Notre fermeté sera totale envers ceux qui ne respecteraient pas la loi Egalim 2 », a prévenu le ministre à l'issue du troisième comité de suivi des négociations commerciales, le 27 janvier. « J'ai tenu des propos très durs », a-t-il déclaré, évoquant une réunion « tendue » et des « discussions musclées » entre les industriels et la grande distribution. « On voit que la loi a eu les effets recherchés sur la répartition du rapport de force. Si la loi n'avait pas été là, la situation serait encore plus catastrophique pour le monde agricole », en conclut le ministre.

Des « comportements inacceptables »
Julien Denormandie fustige les « comportements inacceptables » de certains acteurs qui « continuent de jouer sur les pénalités logistiques comme source de rémunération ». Plus de 250 enquêtes ont été lancées par la DGCCRF (répression des fraudes) depuis le 1er janvier pour contrôler la conformité avec la loi des contrats proposés et signés. Au terme de la réunion, l'Ania (industries alimentaires), l'Ilec (marques nationales) et la Coopération Agricole ont appelé, dans un communiqué commun, chaque acteur des négociations à « prendre ses responsabilités » pour « continuer de garantir à nos concitoyens une alimentation française, saine, sûre et responsable ».
Rejoignant le ministre, les industriels demandent aux distributeurs de « cesser l'application de pénalités logistiques indécentes et délétères » et de « prendre en compte l'ensemble des hausses de coûts subies par les entreprises agroalimentaires ». Les augmentations de tarifs demandées par les industries alimentaires oscilleraient entre 5 et 10 %. « Si les hausses demandées ne sont pas acceptées, cela remettra en cause la pérennité des entreprises, leur capacité à investir et à bien rémunérer leurs salariés et les agriculteurs », déclare le président de la Coopération, Dominique Chargé à Agra Presse. Il informe, qu'à date, 36 % des coopératives n'ont signé aucun contrat avec leurs clients de la distribution, contre 25 % l'année dernière.

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