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Carte scolaire
Le gel des postes a bien eu lieu

Le Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) a livré lundi soir son verdict pour la rentrée 2014. Pas de dossiers trop chauds, mais une réflexion est souhaitée sur Aurillac.

Pour la rentrée 2014, la Dasen a estimé qu’il y aurait 67 élèves de moins que l’an dernier dans le premier degré.
Pour la rentrée 2014, la Dasen a estimé qu’il y aurait 67 élèves de moins que l’an dernier dans le premier degré.
© JMA

Comme promis, le Cantal ne perdra pas de poste cette année. Le Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN), qui s’est réuni lundi 14 avril(1), a donc validé la carte scolaire. Il y aura autant de fermetures que de créations de postes pour arriver à l’équilibre dans le Cantal. À l’ordre du jour de la séance figurait donc l’examen des mesures de réparation de la rentrée 2014.

 

Un maintien des postes conditionné

Maryline Rémer, directrice académique des services de l’Éducation nationale, a présenté le contexte de la carte scolaire 1er degré. Elle a mis en avant “une baisse démographique (- 67 élèves) et, rappelé d’autre part, la convention pour un aménagement du territoire scolaire cantalien (signée le 24 janvier). Ainsi, la neutralisation de la baisse des effectifs se traduit “par un maintien des postes à condition que soit engagée une structuration durable et qualitative de l’offre scolaire sur le territoire cantalien”. Dans un communiqué, la préfecture précise que la carte scolaire proposée pour la rentrée 2014 “applique ces principes et met en œuvre les priorités de la loi de refondation de l’École. Des propositions de créations de postes, de maintien de postes provisoires et des retraits ont été examinés”. Les membres du CDEN présents ont approuvé les propositions par quatre voix pour et neuf abstentions. “C’est moins pire que ce à quoi nous nous attendions, mais tout n’est pas réglé car il reste beaucoup de disparités sur l’ensemble du territoire et la convention sert un peu de parapluie à l’inspection d’Académie, a estimé Patrick Sanudo du syndicat SE-Unsa. Cependant, et c’est historique, l’ensemble des organisations syndicales se sont abstenues sur ces mesures.” Le syndicaliste revient sur certaines décisions. “Ce qui se passe à JB Rames/Le Palais est inadmissible. Il doit y avoir le même débat sur le territoire que sur Aurillac. La Ville n’échappera pas à une réflexion structurelle et qui aura forcément des conséquences sur l’implantation des écoles (lire notre édition du 16 avril).”

 

L’AMF satisfaite dans l’ensemble

Du côté de l’Association des maires du Cantal, Christian Montin, secrétaire général, s’est dit “satisfait que le département garde tous ses moyens. Ce qui n’est pas arrivé depuis très longtemps, mais c’est la conséquence directe de la convention que nous avons signée”. Toujours selon l’AMF, il apparaît évident “que tant que les critères que l’on a mis en place seront respectés, il n’y a aucune raison de s’opposer aux mesures prises et aux motivations qui ont conduit à ces mesures”. Lors de cette réunion, et de ce vote purement consultatif, Christian Montin a tout de même été chagriné sur deux-trois points. “Je trouve qu’il est anormal à notre époque de ne pas être capable de se mettre d’accord avec les chiffres et les estimations avancés par les uns et les autres. On a l’impression de se retrouver dans une manif avec d’un côté le chiffre des syndicats et de l’autre celui de la police avec parfois des écarts étonnants.” Et de conclure : “Nous, c’est la vision globale du tissu scolaire qui nous intéresse. Nous sommes avant tout là pour tous les Cantaliens.”

(1) Le CDEN s’est tenu en présence de Maryline Rémer, directrice académique des services de l’Éducation nationale, Bernard Delcros, vice-président du Conseil général, Christian Montin, secrétaire général de l’AMF Cantal, des syndicats d’enseignants, des représentants de parents d’élèves...

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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