Le duo gagnant éleveur-consommateur
L’assemblée générale de Socaviac-Feder, organisée dernièrement, à Villefranche d’Allier a été l’occasion de valoriser le travail en filière, gage de durabilité selon Olivier Mével, consultant en stratégies alimentaires.
![Michel Millot et Bertrand Laboisse, directeur et président de Feder.](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2024-01/reveil-lozere_F7BHPQSP1_web.jpg.webp?itok=OUsG7Ma-)
Pour aller de l’avant, il faut être bien calé sur ses deux jambes. C’est cette stratégie que déploie la coopérative Socaviac-Feder, et pour elle, l’une des jambes essentielles est celle de la compétitivité. En 2016, le groupe a poursuivi sa dynamique de massification des volumes produits tout en conservant des résultats stables, « fruit d’une politique d’investissements raisonnés, selon Michel Millot, directeur général du groupement. 95 389 bovins (soit +4 %) ont été commercialisés l’an passé du local à l’international, pour une valorisation optimale », a détaillé le directeur, lors de l’assemblée générale, organisée le 24 mai dernier, à Villefranche-d’Allier. En 2016, Feder a accompagné 370 de ses adhérents à hauteur de 10,1 millions d’euros (avances de trésorerie, prêts JA, places d’engraissement et ovin). « La segmentation est source de plus-value. Pour preuve, sur les trois dernières années, près de 3,5 millions d’euros ont été reversés aux éleveurs », s’est félicité Bertrand Laboisse, le président de Feder.
La filière ovine a également réalisé une belle performance dans une conjoncture très difficile avec un développement de +1,5 % (soit 162 718 ovins). Des démarches de qualité importante ont permis de dégager plus de 200 000 € de plus-values complémentaires.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1413, du 9 juin 2017, en page 7.