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Le congrès de la FNB maintenu

La FDSEA a tranché : le congrès de la Fédération nationale bovine aura bien lieu début février à Aurillac, en présence du ministre Denormandie.

Joël Piganiol, président de la FDSEA du Cantal.
Joël Piganiol, président de la FDSEA du Cantal.
© P. O.

Jusqu’à la dernière minute jeudi soir, le pour et le contre ont contrebalancé. Finalement, la FDSEA du Cantal a tranché, faisant le choix audacieux de maintenir l’organisation du congrès de la Fédération nationale bovine (FNB) du 1er au 3 février à Aurillac (Prisme), et ce malgré le contexte sanitaire, “qui contraindra fortement la mise en œuvre de cet évènement avec des temps de convivialité réduits pour les 250 congressistes (issus des sections bovines du réseau FNSEA) et les partenaires(1)”, relève Joël Piganiol, patron du syndicat cantalien. Reporter le congrès ? Cette alternative a été écartée : “Nous avons tenu le cap dans l’intérêt des échanges avec le ministre”, explique l’éleveur de limousines de Senezergues. Attendre une retombée de l’épidémie et des protocoles sanitaires au printemps aurait en effet conduit à se priver de la présence de Julien Denormandie - période de réserve préélectorale oblige - et d’une caisse de résonance médiatique à quelques semaines des élections présidentielle et législative.

En pleine application d’Égalim 2
Sans compter que ce début d’année correspond “à un temps fort en termes d’actualité pour la filière viande bovine avec l’application de la loi Égalim 2”, souligne Joël Piganiol. Si la loi est désormais opérationnelle et dans les mains des acteurs de la filière, le responsable syndical attend que le ministre et ses services déconcentrés se posent en animateurs et garants de la déclinaison effective d’Égalim 2 sur le terrain.
Un ministre attendu également sur la nouvelle Politique agricole commune (Pac). Certes, les arbitrages français ont été faits en 2021 et le PSN (plan stratégique national) transmis à Bruxelles, mais “il reste un point technique sur le paiement des aides animales avec la mise en œuvre de l’aide à l’UGB qui reste à finaliser. Or, cette variable d’ajustement (période de détention) peut engendrer des écarts conséquents à l’échelle de chaque exploitation. Nous attendons donc une clarification sur ce point”, indique le responsable FDSEA, rappelant au passage que l’aide à l’UGB rompt avec le système d’aide à la vache existant.

Au cœur du premier bassin exportateur de maigre
C’est aussi sur le nouveau dispositif annoncé de gestion des risques que Julien Denormandie sera interpellé, dispositif qui prendra la suite du support historique qu’était le fonds calamités avec désormais une complémentarité avec le système assurantiel. “Sur ce point, il est important que le ministre porte des engagements forts en faveur d’un outil efficace et adapté pour nos systèmes herbagers”, affiche Joël Piganiol, qui ne manquera pas non plus d’alerter une nouvelle fois le locataire de la rue de Varenne sur la situation “très préoccupante” des rats taupiers dans le département.
Au-delà de ce volet revendicatif, l’équipe organisatrice, emmenée par la secrétaire générale Delphine Freyssinier, entend bien lors de ces trois jours promouvoir l’agriculture cantalienne, “dont la filière viande bovine est l’atout majeur avec 158 600 vaches allaitantes et sa production de broutards qui en fait le premier territoire de France exportateur d’animaux maigres”, rappelle le président de la FNSEA.

(1) Organisations agricoles, élus, institutionnels,...

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