Le Cantal, royaume des chevaux lourds
Le syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds a réaffirmé le poids prépondérant du Cantal.
Le Cantal reste le premier département producteur de chevaux lourds. Une place qui tient davantage à la passion des éleveurs qu´à une réelle rentabilité économique, depuis la suppression des primes liées aux races menacées il y a deux ans et la dégringolade des cours de ces derniers mois. Reste une aide à "l´acquisition de pouliches et étalons", proposée par le conseil général et destinée à ceux qui veulent faire évoluer leur troupeau en encourageant la race pure par l´achat d´étalons et/ou de pouliches de qualité. Elle correspond à 20 % de l´investissement hors taxes pour un étalon, plafonnée à 500 euros par animal et à 25 % de l´investissement hors taxes pour une pouliche, plafonnée à 250 euros par tête. A ce jour, 11 dossiers étalons et 27 dossiers pouliches ont été déposés.
2 285 saillies en 2003
Le nombre d´adhérents au syndicat départemental des éleveurs de races lourdes reste cependant stable. Un peu plus de 350, a indiqué le?président Roger Condamine, lors de la dernière assemblée générale le 8 avril à Polminhac. "La trentaine de nouveaux adhérents a remplacé les 35 départs, mais ils ont moins de juments", nuançait-il (2 en moyenne au lieu de 3). Le rapport d´activité donnait l´occasion de faire le point sur les saillies réalisées l´an dernier : 2 285 dont 1 200 par les 38 étalons?nationaux?et 1 085 par 119 étalons appartenant à des particuliers. Le rapport poursuit?en?chiffrant?à 91 733 euros les aides distribuées par les haras nationaux à différents titres, dont la participation à des manifestations et concours.
Entre satisfaction et inquiétude
Le docteur Valarcher a fait part de sa satisfaction en évoquant le concours de Pleaux en août dernier ou la participation des éleveurs au Sommet de Cournon en 2003. Les Cantaliens y ont en effet raflé pratiquement tous les prix en races ardenaise, bretonne, comtoise et percheronne.
"Félicitation aux éleveurs de chevaux de trait, lançait le président Condamine. Ils ont présenté des animaux de très bonne qualité". Il se félicite également de la bonne collaboration avec d´autres organismes. Toutefois, après avoir développé un bilan très positif, Roger Condamine a évoqué les soucis qui préoccupent le syndicat. Parmi ceux-ci, la restructuration des Haras nationaux expliquée au cours de réunions locales organisées ces dernières semaines. Autre source d´inquiétude : les primes aux races menacées que les éleveurs voudraient pouvoir obtenir hors CAD (contrat d´agriculture durable). "Des courriers au niveau départemental, régional et ministériels n´y ont rien fait", constate amèrement le président.
2 285 saillies en 2003
Le nombre d´adhérents au syndicat départemental des éleveurs de races lourdes reste cependant stable. Un peu plus de 350, a indiqué le?président Roger Condamine, lors de la dernière assemblée générale le 8 avril à Polminhac. "La trentaine de nouveaux adhérents a remplacé les 35 départs, mais ils ont moins de juments", nuançait-il (2 en moyenne au lieu de 3). Le rapport d´activité donnait l´occasion de faire le point sur les saillies réalisées l´an dernier : 2 285 dont 1 200 par les 38 étalons?nationaux?et 1 085 par 119 étalons appartenant à des particuliers. Le rapport poursuit?en?chiffrant?à 91 733 euros les aides distribuées par les haras nationaux à différents titres, dont la participation à des manifestations et concours.
Entre satisfaction et inquiétude
Le docteur Valarcher a fait part de sa satisfaction en évoquant le concours de Pleaux en août dernier ou la participation des éleveurs au Sommet de Cournon en 2003. Les Cantaliens y ont en effet raflé pratiquement tous les prix en races ardenaise, bretonne, comtoise et percheronne.
"Félicitation aux éleveurs de chevaux de trait, lançait le président Condamine. Ils ont présenté des animaux de très bonne qualité". Il se félicite également de la bonne collaboration avec d´autres organismes. Toutefois, après avoir développé un bilan très positif, Roger Condamine a évoqué les soucis qui préoccupent le syndicat. Parmi ceux-ci, la restructuration des Haras nationaux expliquée au cours de réunions locales organisées ces dernières semaines. Autre source d´inquiétude : les primes aux races menacées que les éleveurs voudraient pouvoir obtenir hors CAD (contrat d´agriculture durable). "Des courriers au niveau départemental, régional et ministériels n´y ont rien fait", constate amèrement le président.