L’avenir de l’élevage en débat à Rodez
Rodez accueillera les 4 et 5 février prochain, le congrès de la Fédération nationale bovine. L’occasion pour les responsables professionnels de marteler l’objectif numéro 1 pour le secteur : obtenir une meilleure valorisation des animaux.
Une fois n’est pas coutume, le congrès de la FNB, prévu la semaine prochaine dans l’Aveyron, s’ouvrira dans un contexte difficile pour les éleveurs.
« Avec des charges durablement élevées, la priorité est d’obtenir une meilleure valorisation des animaux via la mise en avant des viandes françaises vers les consommateurs ; mais également et impérativement via l’exportation vers les pays tiers où la demande est croissante », résume Jean-Pierre Fleury, président de la FNB.
En fin d’année, la fédération a demandé une série de mesures d’urgence pour soutenir les éleveurs face à leurs difficultés de trésorerie.
Le ministre attendu
L’organisation syndicale préconise une exonération de taxe sur le foncier non bâti (TFNB), la prise en charge de cotisations de MSA et une « année blanche » sur le remboursement d’annuités. La FNB reconnaît que des actions sont en cours, comme celles visant à développer les exportations vers les pays tiers ou à regagner des parts de marché sur le créneau de la restauration hors domicile (RHD). « Mais beaucoup reste encore à faire pour trouver une véritable efficacité de « vente de l’offre française » avec une synergie des services de l’État et des opérateurs. Un plan d’amélioration du traitement qualitatif des viandes en aval de la filière doit aussi y contribuer. Mais il s’agit d’une œuvre de longue haleine ! », explique Jean-Pierre Fleury.
L’ensemble des sujets ainsi que celui portant sur les modalités d’attribution de la PMTVA seront au menu du congrès. Ils seront soumis au ministre de l’agriculture, qui devrait clôturer le congrès, le 5 février.