« L’Aubrac est une race économique »
Au National Aubrac, Alexandre Fanguin et Coralie Lafleurière présentent Myosotis, un bourrut (Iris × Hussard) né en décembre 2015. C’est leur première participation à cet échelon. S’ils sont placés, ce n’est que du bonus, car ils cherchent avant tout à se faire connaître.
Alexandre s’est installé en 2006, le cheptel Aubrac était en VA4, suivi par les techniciens de la chambre d’agriculture de Lozère. Lorsque Coralie s’est installée six ans plus tard, le troupeau a été inscrit au herd-book. Le Gaec de Fontanes a 80 vaches Aubrac, du croisement charolais est fait en insémination artificielle (IA) sur 35 d’entre elles. Le reste est en pur. Des produits partent à l’export, notamment en Italie et en Algérie. Des femelles sont achetées par un boucher. Les meilleurs mâles Aubrac sont gardés pour la vente et la reproduction. Quant aux femelles Aubrac, elles sont triées pour faire des vaches, le reste étant vendu pour la reproduction ou à d’autres éleveurs. Le Gaec Fontanes sort aussi des BFA et des génisses labellisées De Lozère.
La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 15 septembre 2016, numéro 1375.