Agfa
L’AGFA devient «AGC Puy-de-Dôme Avenir»
Le Centre de Gestion du Puy-de-Dôme amorce le changement en ouvrant ses compétences à d’autres professions tout en renforçant son coeur de métier auprès des agriculteurs.

C’est dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire en date du 14 juin, que les adhérents de l’Agfa ont procédé à la transformation de leur « Centre de Gestion agréé et habilité», en « Association de Gestion et de Comptabilité ». Ils ont également attribué une nouvelle dénomination à l’Agfa qui devient « AGC Puy-de-Dôme Avenir ».
Choix d’une nouvelle dynamique
Cette évolution répond à la réforme de la profession comptable engagée en mars 2004 et sur laquelle le Conseil d’administration de l’Agfa a essayé de définir les meilleurs choix possibles. «Contrairement à d’autres Centres de gestion, nous avons choisi de rester dans le domaine associatif pour continuer à développer les valeurs que nous avons toujours défendues et à faire vivre la relation entre l’adhérent, le salarié et le centre» a expliqué Léon Chaput, président de l’Agfa. C’est donc dans cet esprit de continuité et d’équilibre que le centre affronte aujourd’hui la réforme en ouvrant ses champs de compétences aux comptabilités d’autres professionnels comme les artisans, les commerçants et les services.
Pour autant, cette ouverture ne fait pas oublier ses origines à l’Agfa qui reste ancrée au monde agricole, a rassuré le président. Ce tournant suppose pour l’Agfa l’élaboration de nouvelles méthodes de travail à travers, notamment, la mise en place d’une lettre de mission ou contrat de service définissant les services attendus par l’adhérent et les compétences que le centre peut lui apporter. « C’est une nouvelle approche qui apportera plus de lisibilité dans le travail et qui permettra de suivre plus facilement les dossiers » a indiqué Léon Chaput.
Cette réforme devrait s’étaler sur deux ou trois ans afin que chaque adhérent s’imprègne du nouveau système. Les partenariats avec les Organisations professionnelles agricoles du département vont également être poursuivis « afin d’apporter les meilleurs services à des coûts raisonnables(…). Ce n’est que dans le partenariat équitable, le respect des valeurs de chacun et notre complémentarité que nous pourrons ensemble assurer l’avenir de notre agriculture » a conclu sur ce chapitre le président.
Continuité des compétences
Ce nouveau challenge lancé par l’Agfa démarre après une année 2006 riche d’activités durant laquelle le Centre a déployé ses efforts pour mener de front ses activités de conseil (gestion, juridique, social, prévoyance), de formation, d’informatique (en lien avec la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme pour améliorer les outils « planfum » et « UGA compta ») et de transferts de données.
Sur ce dernier point, Michelle Delsuc a confirmé la poursuite de la politique de simplification des enregistrements engagée par l’Agfa en lien avec des coopératives et des banques. Elle a également insisté sur la qualité des réunions décentralisées organisées régulièrement sur les 7 PRA. « Le contact et le dialogue sont une préoccupation essentielle de l’Agfa. Ces réunions décentralisées sont un lieu d’échanges privilégié entre les adhérents et l’Agfa représentée à chaque fois par un responsable de secteur, un conseiller de gestion, le directeur et le président ainsi que l’administrateur du secteur ». La secrétaire générale du Centre de gestion a par ailleurs souligné la volonté du Conseil d’administration de renforcer ses partenariats avec les diverses organisations professionnelles agricoles au travers d’actions communes au service des agriculteurs.
L’Agfa en chiffres…
Pour l’année 2006-2007, l’Agfa compte 2037 exploitations adhérentes réparties comme suit :
- 368 TVA
- 1138 bénéfices réels
- 531 forfaits
- 2070 dossiers traités regroupant 3200 agriculteurs. 55% sont des exploitations individuelles et 45 % sont des sociétés (18 % en EARL ou SCEA et 27 % en GAEC)
- Les exploitations adhérentes représentent : 45% des productions végétales, 40% du cheptel allaitant et près de 50% de la production laitière. Soit au total 140 000 ha de SAU.
En marge des assemblées générales ordinaire et extraordinaire de l’Agfa, une conférence débat sur le thème des énergies renouvelables était organisée par le Centre de gestion avec la participation de Rémi Chabrillat, délégué régional de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Energie).
Entre éoliennes, diester, plaquettes, fermentation de la biomasse…il s’est exprimé sur l’intérêt et les opportunités pour les agriculteurs. Partant des trois défis de l’agriculture : énergétique, climatique et alimentaire, il a présenté les différentes pistes d’actions et mis l’accent sur la nécessité de construire des stratégies agricoles locales et d’organiser des filières.