« Lactalis Rodez a besoin des producteurs »
Jeudi 9 avril, Michel Costes a présidé la première assemblée générale de l’ère sans quotas de l’APL Rodez à Magrin (81).
Christian Robert, directeur de Lactalis Rodez, a présenté l’usine et ses activités. Le site de Rodez est un des plus diversifié du groupe Lactalis : natures de lait, vache, chèvre et maintenant brebis et de types de produits. Deux sociétés se partagent le site : l’une fromagère, l’autre laitière. L’usine, créée en 1961, emploie 300 salariés et traite 190 millions de litres de lait de vache et 21 millions de litres de lait de chèvre. Le site de la zone de Cantaranne possède aussi deux extensions : Udipal, unité de production de poudre de lactosérum, à destination de la nutrition animale, ainsi que les caves de Peyrelade, lieu d’affinage du fromage AOP Bleu des Causses. Les différents segments de l’usine ont des vocations multiples : lait pasteurisé en bouteilles, crèmes liquides et crèmes anglaises, pâtes persillées, fromages frais, etc. ainsi qu’une ligne réservée à la Tomme de Rodez accueillant le lait de brebis depuis la fermeture de la laiterie de Saint-Georges-de-Luzençon, suite à son inondation. L’évolution des volumes de production de l’ensemble du site est globalement positive avec un objectif de progression. Pour Michel Costes, président de l’APL, « Lactalis Rodez a plus que jamais besoin des producteurs ». Le directeur de l’usine acquiesce ajoutant que « tout le lait traité sur le site provient uniquement de la région. Le lait de vache est collecté en quantité largement suffisante. Par contre en chèvre, nous sommes obligés de faire des échanges à certaines périodes, à cause d’une saisonnalité marquée dans cette filière. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 30 avril 2015.