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La viande bovine, grande cause nationale

S’il dresse un premier bilan positif de la démarche Éleveurs & engagés, Bruno Dufayet souligne que plusieurs chantiers – dont celui de l’export et du pacte sociétal – doivent avancer de front.

Bruno Dufayet : « On attend que l’État porte la production bovine comme un étendard de la production française au même titre qu’Alstom ou Airbus avec tous les ministères concernés. »
Bruno Dufayet : « On attend que l’État porte la production bovine comme un étendard de la production française au même titre qu’Alstom ou Airbus avec tous les ministères concernés. »
© P. Olivieri

La FNB a fait de la démarche Éleveurs & engagés un des leviers de reconquête des prix et d’amélioration du revenu des producteurs. Quel en est le premier bilan ?
Nous sommes aujourd’hui sur une moyenne mensuelle de 5 500 vaches* abattues, soit 25 % du potentiel. Sur les six premiers mois, ce sont plus de 9 millions d’euros qui sont ainsi arrivés sur le compte des éleveurs. La démarche va continuer à monter en puissance avec des actions de communication et de nouvelles rencontres avec la grande distribution pour accroître les volumes. On est également en train de formaliser un engagement avec le syndicat des bouchers. Et on va lancer prochainement un site Internet qui fournira des informations sur les éleveurs, leur travail, les points de vente… avec l’ambition d’être à terme très interactifs. Il y a parallèlement tout un travail de communication dans la presse autour du logo Éleveurs & engagés et sur le principe équitable associé à cette démarche. Sachant que dès son origine, on ne s’est pas positionné en concurrence des labels. D’ailleurs, on finalise un travail avec Fil rouge, la fédération nationale des labels, pour continuer à positionner le label rouge sur le premium. Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est que les États généraux de l’alimentation – où le prix payé aux producteurs est annoncé comme une priorité – nous confortent dans le fait que notre démarche est bien en phase avec les enjeux du gouvernement et l’ambition de maintenir une production française.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1427, du 28 septembre 2017, en page 10.

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