Aller au contenu principal

La valorisation des haies : une réflexion menée par le GIEE Haies Vallées du Lot

Le GIEE Haies vallées du Lot, qui s’est constitué en 2015, après un temps de réflexion, espère désormais voir des actions concrètes se réaliser autour de la valorisation des haies bocagères.

Le GIEE Haies vallées du Lot, qui s’est constitué en 2015, après un temps de réflexion, espère désormais voir des actions concrètes se réaliser autour de la valorisation des haies bocagères.
Le GIEE Haies vallées du Lot, qui s’est constitué en 2015, après un temps de réflexion, espère désormais voir des actions concrètes se réaliser autour de la valorisation des haies bocagères.
© Marion Ghibaudo

Ce projet local et collectif vise à valoriser la biomasse produite par les haies et ripisylves grâce à la commercialisation des plaquettes de bois. Pour lutter contre la dégradation des haies du bocage lozérien, le GIEE s’est engagé dans un projet de développement économique collectif qui vise à valoriser le patrimoine naturel en répondant aux trois critères de performance de l’agroécologie : environnemental, économique et social.
Tout commence en 2014, lorsque Ema Barros, présidente de l’association, et Ludovic Compang, sur les parcelles de leurs exploitations, réalisent le potentiel représenté par les haies. Non seulement lorsqu’elles sont plantées, « puisqu’elles fournissent de l’ombre aux bêtes l’été, et qu’elles permettent une meilleure biodiversité », pointe Ema Compang-Barros, mais aussi lorsqu’elles sont coupées, valorisables en bois chauffage ou comme litière animale pour les copeaux de bois. « Suite à une réunion avec d’autres agriculteurs sur divers sujets, on s’est aperçus que nous n’étions pas les seuls à nous poser la question de quoi faire de ces haies », explique Ema Compang-Barros. De cette réunion naît une première réflexion : utiliser le collectif pour gérer ces haies. Car entretenir seul les haies présentes sur les parcelles, « c’est beaucoup de contraintes, on peut se faire très mal avec la tronçonneuse », pointe la présidente de l’association. Après avoir lancé le GIEE avec sept agriculteurs, en 2016, l’association décide de faire appel à l’antenne lozérienne du Civam Occitanie pour animer le projet.

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Florian Monteil à droite avec l'un de ses associés, Aurélien Vidal.
Passionnés de lait et optimistes pour l'avenir

Alors que le Puy-en-Velay accueillera les 4èmes Assises de la FNPL les 11 et 12 décembre prochain, à Landos, le Gaec du Collet…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière