La truffe lozérienne dans tous ses états
Le syndicat des trufficulteurs lozériens organisait, mercredi 24 janvier, sa troisième édition du concours de la truffe. L’occasion pour cuisiniers et producteurs de mettre la production départementale en avant.

C’est maintenant une tradition pour le syndicat des trufficulteurs lozériens. Depuis trois ans, l’association organise en début d’année son concours de la truffe de Lozère. Pour cette édition 2018, rendez-vous était donné aux vingt membres du jury mercredi 24 janvier dans les locaux du lycée hôtelier Sacré Cœur de Saint-Chély-d’Apcher. Pour l’épreuve, les cinq participants au concours, tous en formation hôtelière, ont présenté vingt bouchées salées et vingt sucrées. Plusieurs semaines de préparation« On connaît moins la truffe pour son emploi dans les plats sucrés », confie Didier Perségol, président du syndicat. Pour leurs préparations, les cinq candidats avaient à leur disposition vingt grammes de truffes lozériennes « récoltées quelques jours avant l’épreuve pour garder toutes leurs saveurs », complète le truficulteur. Sélectionnés au début du mois de décembre, les concurrents avaient quelques semaines seulement pour créer et perfectionner leurs plats avec un seul objectif : mettre en avant la truffe lozérienne. Chacun y est allé de son idée pour présenter un plat original : cromesquis de risotto à la truffe, suprême de caille et foie gras à la truffe, sablés à la crème truffé ou encore choux pâtissiers à la truffe. Pourtant, au final, le jury a dû faire un choix. Après délibérations, Frédéric Titavol et Valentin Pesquié ont remporté le prix convoité.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1445, du 1er février 2018, en page 5.