La section bovine débat sur l’avenir du cheptel allaitant
Le conseil d’administration de la section bovine de la FDSEA de la Creuse s’est réuni ce lundi 7 novembre pour faire un point sur les dossiers d’actualité.
Sécheresse, grêle, charges, cours, Egalim 2, réforme de la PAC, aides animales... les membres du conseil d’administration de la section bovine de la FDSEA sont largement revenus sur les dossiers marquants de l’actualité ce lundi 7 novembre.
Chaque membre a pu saisir l’occasion de faire un point sur la situation dans son canton et de faire remonter les demandes du terrain.
Avant l’intervention de Natacha Lagoutte, conseillère à la Chambre d’Agriculture de la Creuse, sur la présentation de l’évolution du cheptel bovin de la Creuse depuis 2014 ainsi que ses perspectives, un tour de table a mis en évidence les problématiques que rencontre la filière.
Les problèmes sont identiques dans la plupart des cantons du département avec les mêmes constats. Sur la sécheresse, force est de constater que les pluies ont tout juste permis un léger reverdissement, ne comblant pas les pertes et provoquant de grosses difficultés d’affouragement. De nombreux ruisseaux sont toujours taris et les problèmes d’approvisionnement en eau se posent de façon très prononcée dans certains secteurs. Le président de la section, Christian Arvis, a indiqué une aide à venir du Conseil Départemental, sur les semences de prairies en complément des aides Régionales déjà en cours. Concernant la grêle, le dossier de perte de fonds a été validé pour les 32 communes lors du CNGRA du 18 octobre et la FDSEA attendait ce mercredi le Comité Départemental d’Expertise pour la reconnaissance de tout le département en calamités agricoles au titre de la sécheresse.
Sur les prix des animaux, tout le monde confirme qu’en effet les prix ont bien augmenté mais que cela ne compense en rien la hausse des charges sur les exploitations qui a doublé, voire triplé, ces derniers mois.
Le constat est général : la décapitalisation se fait bien ressentir et l’augmentation des intrusions et des vols sur les exploitations progressent dangereusement.
« Aujourd’hui la mise en place de la contractualisation reste encore compliquée mais il faut profiter du marché favorable et de cette loi (Egalim 2) pour mettre de l’ordre dans les pratiques commerciales et d’en finir avec le manque de revenu ! » a conclu le Président.