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La SDAE interpelle Jean-Baptiste Moreau

Vendredi 13 décembre, ils s’étaient passé le mot : rendez-vous à la permanence du député !

© OD

7 anciens exploitants agricoles de la SDAE ont été accueillis par Jean Baptiste Moreau afin exprimer leurs revendications. Une semaine avant cet échange, certains d’entre eux avait pris part à la manifestation contre la réforme des retraites. Leur credo : la revalorisation des retraites acquises à 1 000 € dès 2020 ! Une réévaluation nécessaire, puisqu’aujourd’hui la retraite d’un chef d’exploitation est calée à 75 % du SMIC sur carrière complète, soit une moyenne de 890 €. Une réalité parfois masquée, quand le niveau moyen de pension des exploitants est de 750 €/mois contre 1 400 € pour les autres catégories socio-professionnelles. Cette requête trouve d’autant plus un sens quand on sait que la réforme prévue pour le plancher des retraites ne concerne pas les retraités actuels. La SDAE demande une généralisation et une équité sur le point du seuil de retraite. La FNSEA entend soutenir « ses anciens », ne pouvant « laisser les retraités du régime actuel sur le bord du chemin, question de respect et de juste reconnaissance du travail accompli ». Prendre un engagement sur une marge de planification si restreinte aurait été très audacieuse, cependant, Jean-Baptiste Moreau s’est engagé à défendre cette demande pour l’année 2021. Il s’est également prononcé favorablement sur l’idée de rapporter ses doléances au plus près du Gouvernement, et notamment auprès du président de la République, de son Premier ministre ainsi qu’aux tenants de l’Assemblée nationale. Soutenir la promesse faite en 2017 sur une retraite agricole à 85 % du SMIC, le relèvement des minimas sociaux pour que ceux-ci n’impactent pas le revenu global : autant de pistes évoquées et sur lesquelles le député semble entrevoir des issues positives. La mesure de revalorisation des retraites étant la ligne de mire, 25 députés ont proposé plusieurs pistes pour améliorer la situation des pensions actuelles. Elles font état d’une avancée progressive pour atteindre une pension qui atteindra voire dépassera le minimum vieillesse, ou encore de cesser « pour le moins tout prélèvement de CSG ou CRDS » sur ces pensions.

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