Aller au contenu principal

Elevage
La salers a maintenant les moyens de ses ambitions

Plus de 1,3 million d´euros : c´est le montant des crédits que le Conseil général a attribués sur trois ans à la race salers. Réunie en assemblée générale la semaine dernière, l´Upra a affecté 750 000 euros à un ambitieux programme d´amélioration génétique, et 210 000 euros à des actions de communication tournées vers la filière et les éleveurs.

© Ackerman
La salers dispose enfin des moyens de ses ambitions depuis que le Conseil général a décidé de consacrer une part non négligeable des crédits de sa convention pluriannuelle agricole à la race emblématique du département.La plus grande partie de cette somme (à laquelle devraient s´ajouter des contributions de l´Etat, de la Région et de l´Europe) servira à financer un programme d´amélioration génétique destiné à améliorer la qualité des animaux mis en marché, notamment dans les filières de qualité. 750 000 euros pour la génétiqueUn dispositif d´accompagnement et de suivi des éleveurs (inscrits ou non) a été défini : il prendra la forme d´un audit génétique de l´élevage par un technicien, à partir duquel des objectifs d´améliorations et d´actions seront établis avec l´éleveur et un suivi de trois ans mis en place. Trois niveaux de contrat leur seront proposés : le premier supposera la réalisation d´un plan de sélection et/ou d´accouplement et la réalisation d´IA ; le deuxième l´utilisation en plus de taureaux qualifiés ; le troisième la mise en station de veaux, la réalisation de transplantation embryonnaire et l´adhésion au herd-book. A chaque niveau de contrat correspondra un niveau d´aides.Il est prévu de réaliser autour de 750 audits en mobilisant les techniciens du herd-book, de Bovins-Croissance et les inséminateurs. Les premiers devraient être lancés fin septembre ou début octobre. A noter enfin qu´un poste d´ingénieur va être créé au sein de l´Upra pour gérer ce programme.210 000 euros en communicationParallèlement, dans son autre domaine de compétence qu´est la promotion, l´Upra envisage de lancer une importante campagne de communication sur la race tournée non plus vers le grand public mais la filière autour de l´idée que la salers, c´est "le caviar de la viande". Elle va en particulier s´adresser aux "prescripteurs" (présidents d´associations de restaurateurs, de traiteurs, de bouchers...) pour en faire des "porte-parole" des produits de la race et toucher à travers eux leur presse professionnelle. Enfin, la communication à destination des éleveurs va s´intensifier : outre la revue trimestrielle "Salers actualités", il a par exemple été décidé de réaliser un "classeur de l´éleveur" recensant des informations techniques, ainsi qu´un dossier du "futur éleveur salers" qui présentera les missions des instances raciales et des données technico-économiques.Pour plus d´informations, lire l´Union agricole et rurale du 6 septembre 2003.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

deux personnes
Médecin de Campagne sur le Cézallier La santé jusqu’au dernier des hameaux

Depuis 30 ans dans le Cézallier, le docteur Philippe Rolland, 63 ans, veut rester un médecin humaniste. La suite ? Il y pense…

Didier Perségol présente l'affiche de la 16e édition de la fête de la truffe de la Canourgue
« La trufficulture, c’est une science et c’est un mystère »

Alexandre Boudon, à tout juste 40 ans, s’est découvert une nouvelle passion : la trufficulture. Après l’achat de…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière