La Région Nouvelle-Aquitaine interpellée sur plusieurs dossiers au Salon
La journée de la Région Nouvelle-Aquitaine s’est déroulée mercredi 28 février au Salon de l’agriculture. Des représentants syndicaux des douze départements avaient fait le déplacement. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et les représentants néo-aquitains ont reçu Alain Rousset, président de Région.
La journée de la Région Nouvelle-Aquitaine s’est déroulée mercredi 28 février au Salon de l’agriculture. Des représentants syndicaux des douze départements avaient fait le déplacement. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et les représentants néo-aquitains ont reçu Alain Rousset, président de Région.
C’est sur le stand de la FNSEA qu’Arnaud Rousseau et la délégation de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, menée par son président Denis Mousseau, ont accueilli le président de Région afin d’évoquer plusieurs dossiers. Pour le président de la FNSEA, il s’agit avant tout de « maintenir un dialogue permanent » comme il a tenu à le préciser. Soulignant les difficultés liées au contexte actuel, Arnaud Rousseau a invité le président Alain Rousset à s’exprimer sur les nouvelles compétences des régions.
Alain Rousset est revenu sur la nouvelle DNJA et son objectif de 1 000 installations annuelles. Si cette nouvelle dotation a bien été construite en collaboration avec Jeunes Agriculteurs, comme l'a rappelé Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l'agriculture, Gaétan Bodin, président des JA Nouvelle-Aquitaine a précisé qu’« un dispositif simple est très difficile à mettre en place car les productions régionales sont très diversifiées et aujourd'hui tout ne nous convient pas ». Les responsables syndicaux sont également revenus sur le PCAE et les critères d'accès à l'éco conditionnalité de niveau 2. « Aujourd'hui il faut être bio ou labellisé HVE pour entrer dans le dispositif et ce n'est pas la meilleure façon de faire : on finance ceux qui ont déjà fait des efforts et pas ceux qui en ont le plus besoin et les critères d’accès restent à revoir pour éviter le saupoudrage », ont-ils souligné.
Interpellé sur la question de l'eau, Alain Rousset a reconnu la nécessité de sécurisation de la ressource face aux tensions entre consommateurs lambda et consommateurs « économiques » tels que les agriculteurs. Pour le président de région, il est impératif de raisonner sur le long terme. Face aux inquiétudes exprimées quant à la surtransposition de règles en la matière, Alain Rousset a rappelé que 300 réserves avaient été accompagnées de même que 400 branchements destinés à l'abreuvement des animaux d'élevage. Il a également précisé que la Nouvelle-Aquitaine est la première région en matière de développement d’alternatives aux produits phytosanitaires.
De nombreuses entreprises ont ainsi développé des solutions mais sont aujourd'hui bloquées par l’ANSES selon le président de région. « Si nous n'investissons pas massivement dans le stockage aujourd'hui, on doit se préparer à un avenir difficile, a conclu Arnaud Rousseau. S'il est possible d'avoir des alternatives aux phytosanitaires qui nous permettent de réduire leur usage et de baisser nos charges, « banco ». Ce que nous ne voulons pas c'est mettre en péril nos moyens de production. »