La question des prédateurs est revenue sur le devant de la scène
Manifestation, problématique budgétaire, attaques, le sujet de la prédation par le loup et l’ours est repassé sur le devant de la scène cet été. En septembre, le travail entre la profession agricole, les ONG et les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie devrait reprendre, en parallèle des États généraux de l’alimentation.
Le ministère de l’Agriculture « réalisera à l’automne une étude prospective sur l’avenir du pastoralisme en présence du loup », a déclaré le 9 août Stéphane Travert devant l’Assemblée nationale. « En étroite concertation avec le ministre de la Transition écologique et solidaire (Nicolas Hulot), j’entends apporter des solutions à nos éleveurs », a déclaré le ministre en réponse à une question de la députée Émilie Bonnivard (LR, Savoie). « Les conclusions de cette étude pourront contribuer à l’élaboration du prochain plan national sur le loup 2018-2022 », a précisé le ministre. « Le pastoralisme est un atout » sur les plans touristiques, de la biodiversité et de « la filière agricole de qualité », a-t-il souligné. Selon le ministre, « il est nécessaire aujourd’hui et à ce stade, d’envoyer un message positif, des signaux d’espoir » aux éleveurs. Stéphane Travert a appelé à « sortir de l’approche comptable, du nombre de prélèvements mensuels qui embrase le débat public chaque année ». « Il nous faut aller […] vers une approche pluriannuelle sur cette question beaucoup plus fine et qui prend en compte l’intérêt de l’ensemble des territoires qui sont touchés, a-t-il dit, en veillant à ce que tous les acteurs concernés soient consultés ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1424, du 7 septembre 2017, en page 8.