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La production laitière augmentée grâce à la lumière

La source de lumière n’a plus comme seul intérêt de favoriser la vision dans un endroit obscur. Et si elle permettait aussi d’augmenter la production laitière ?

© Delaval

Les constructeurs de solutions d’éclairage en bâtiments d’élevage comme Agriest, Agrilight, Delaval ou encore Lely utilisent les nouveaux outils pour augmenter la production laitière. Il s’agit d’exploiter au mieux la photopériode. L’objectif est d’agir sur la sécrétion de mélatonine, plus communément appelée hormone du sommeil. En augmentant la durée du jour quotidienne à 16 heures, on diminue la sécrétion de cette hormone, ce qui fait croître l’appétit de l’animal et se traduit directement par une production de lait plus conséquente.

Les effets bénéfiques de la lumière agiraient également sur la reproduction et le délai entre les vêlages, avec une fertilité plus importante et des chaleurs plus actives. La photopériode fonctionne quelle que soit la source lumineuse, l’important étant d’obtenir une intensité minimale (150 à 200 lux), ainsi qu’une bonne répartition de la lumière. Seul Delaval, avec sa technologie à leds bleues, arrive à descendre à 125 lux, pour la même efficacité. À titre de comparaison, 80 lux correspondent à une lumière dite de travail, dédiée uniquement aux besoins de l’homme. De façon plus imagée, il s’agit du minimum de lumière pour pouvoir lire un journal. Par ailleurs, nombreux sont les spécialistes à proposer des lumières rouges, qui permettent le déplacement de l’homme dans les bâtiments sans déranger l’animal. L’objectif pour l’éleveur est d’éclairer la plus grande surface possible, avec le minimum de source lumineuse pour limiter le coût d’investissement. Pour cela, il faut concevoir un plan d’éclairage (établi par le fournisseur) qui prend en compte les dimensions du bâtiment (longueur, largeur, hauteur au faîtage et à la sablière, ainsi que la présence de logettes) et détermine en fonction des résultats le nombre de lampes, ainsi que leur hauteur.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1441, du 4 janvier 2018, en page 10.

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