La municipalité d'Aurillac lance une politique offensive contre les tags en ville
Le maire d’Aurillac déterre la hache de guerre face aux tagueurs qui enlaidissent les murs de la cité. Il révèle un plan en quatre volets, dont une répression ferme, confirmée par le Procureur.
Des peines très sévères
La police nationale et la police municipale travailleront de concert pour surveiller la ville, notamment en seconde partie de nuit, moment privilégié où sévissent les tagueurs. Fort de techniques scientifiques pour confondre les auteurs, les gardes à vue pourraient se multiplier. Dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité, si le casier judiciaire du tagueur est vierge, une peine - de type travaux d’intérêt général - lui sera proposée, en présence de son avocat. Peine exécutée dans le mois qui suit l’interpellation. Parallèlement, l’association d’aide aux victimes, Apaj 15, peut porter assistance dans les démarches relatives aux plaintes ou aux recouvrements des dommages, aux propriétaires dont les biens auraient été dégradés. Alain Calmette rappelle enfin que des espaces et des associations sont dédiés à celles et ceux qui élèvent le tag au rang de culture urbaine.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.