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La mobilisation reste de mise et les cibles risquent forts d'évoluer

Les agriculteurs cantaliens ont intensifié leur mouvement la semaine dernière. Plusieurs actions se sont également déroulées ces dernières heures.

La mobilisation des agriculteurs s'est poursuivie tout le weekend dernier dans le Cantal. Si la fermeté est toujours de rigueur, la séduction était aussi au rendez-vous.
Ainsi à Salers, sympathisants FDSEA et JA des cantons de Salers et Mauriac ont donné rendez-vous à la population et aux touristes de passage. L'objectif : sensibiliser sur la problématique des prix tout en faisant déguster les produits locaux, en l'occurence du fromage salers et de la viande salers.

Entre questions et étonnement

"On profite du site pour continuer à faire passer nos messages, expliquaient les syndicalistes. Il est important de véhiculer une autre image auprès des consommateurs, tout comme il est important de les tenir au courant de ce qui se passe." 
Effectivement, la quinzaine d'agriculteurs présents a pu se rendre compte que tout le monde n'était pas forcément bien informé. À l'image de ce couple de la région parisienne ou encore de ce groupe de motards : "Tous posent beaucoup de questions et nombreux sont étonnés, très étonnés même, lorsqu'on leur présente le différentiel de prix entre ce que l'on nous paye et ce qu'ils payent eux à la caisse."


Des actions sur Aurillac vendredi et Saint-Flour mercredi

Même si des avancées ont été constatées concernant les prix, la vigilance reste de mise. Des actions ont ainsi vu le jour vendredi 24 juillet avec des barrages filtrants sur Aurillac, mais également à Saint-Flour, mercredi 29 juillet, en direction cette fois des GMS. Ainsi, entre 40 et 50 agriculteurs ont vérifié la provenance des viandes et du lait en GMS et dans le Mac Do de Saint-Flour. Objectif : "Ne pas laisser tomber la pression et être entendus par les pouvoirs publics", a déclaré Guy Touzet, représentant cantonal de la FDSEA. "340 euros, a-t-il martelé, c'est insuffisant. Au niveau des entreprises, lait ou viande, si elles ne jouent pas le jeu de la hausse qui doit être appliquée, nous communiquerons leur nom par voie de presse, a-t-il menacé, et ce, dès la semaine prochaine." Mickaël Royer, président des JA de Saint-Flour sud, a confirmé : "On ne peut accepter des prix qui mettent à mal l'élevage et nous continuons de demander 400 EUR les 1 000 litres pour le lait et 4,50 EUR contre 3,40 EUR pour la viande." C'est aussi non sans amertume que les leaders ont souhaité davantage de soutien de leurs partenaires commerciaux et des élus. Les denrées "saisies" avec le consentement de leurs propriétaires ont été apportées à la Banque alimentaire et aux Restos du coeur (six caddies de Carrefour, neuf de Lidl, non comptés pour Mac Do, de la viande congelée irlandaise et de l'emmental allemand).


Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.


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