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La Lozère continue sa progression en bio

Les chiffres clés de la progression de la bio en 2019 ont été publiés en septembre par l’observatoire régional de l’agriculture bio en Occitanie. Si cette dernière confirme sa première place de région productrice bio, la déclinaison par départements montre des différences.

Les chiffres clés de la progression de la bio en 2019 ont été publiés en septembre par l’observatoire régional de l’agriculture bio en Occitanie. Si cette dernière confirme sa première place de région productrice bio, la déclinaison par départements montre des différences.
Les chiffres clés de la progression de la bio en 2019 ont été publiés en septembre par l’observatoire régional de l’agriculture bio en Occitanie. Si cette dernière confirme sa première place de région productrice bio, la déclinaison par départements montre des différences.
© Aurélie Pasquelin/Illustration

Parmi les grandes tendances qui se dessinent sur la région et le département, le marché laitier bio se porte bien ; a contrario, le marché de la viande bio a plus de mal à tirer son épingle du jeu. Sur le marché du lait caprin bio, la Lozère possède 21 élevages en bio, pour près de 3 150 chèvres. « Deux élevages sont en conversion cette année », relève Maxime Colomb, chargé de mission agriculture biologique à la chambre d’agriculture. Fait remarquable : de ces 21 élevages, dix transforment tout ou partie de leur lait à la ferme.
Pour les ovins lait (37 troupeaux pour près de 17 000 brebis), le constat est le même : un marché en bonne santé, qui bouge. « Des réflexions sont en cours dans le département, autour du lancement de nouvelles gammes bio ou du développement de collectes », note le technicien de la chambre d’agriculture.
Enfin, la filière du bovin lait n’est pas en reste puisque 49 élevages sont en bio en 2019, pour une production estimée entre 11 et 12 millions de litres de lait. « Nous avons eu une forte dynamique de conversion en bovins lait depuis 2016 », note Maxime Colomb. D’après ses données, cinq élevages de plus sont en conversion cette année.
En 2020, la tendance diminue légèrement par rapport aux années précédentes sur le nombre de conversions au bio : « c’est avec la demande des laiteries, des acteurs des filières longues, mais nous notons un regain de conversion sur des productions diversifiées et surtout commercialisées en circuit court », note Maxime Colomb.
Cette pause dans les conversions s’explique en partie par la prudence des coopératives laitières qui souhaitaient observer les évolutions du marché avant de lancer de nouvelles prospections. Mais Maxime Colomb se veut rassurant : « en 2021, on sera amené à chercher de nouveaux producteurs de lait de chèvre en bio, notamment pour étoffer la collecte déjà en place, en particulier auprès de Chèvre Bio France*. Le lait de chèvre est la production la plus recherchée aujourd’hui ».

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