Aller au contenu principal

Limousine
La limousine en Haute-Loire, c'est 10 500 vaches et 296 élevages

Zoom sur la race limousine en Haute-Loire avec ses objectifs et les prochains rendez-vous de l'association sur le département et ailleurs.

La limousine, une race qui présente des qualités d'élevage et de viande.
La limousine, une race qui présente des qualités d'élevage et de viande.
© Ass Eleveurs limousins de Haute-Loire

Avec 10 500 vaches pour 296 élevages, la limousine se classe deuxième parmi les races allaitantes sur le département, juste derrière l'aubrac. Répondant à un "effet de mode" durant plus de 20 ans, elle s'est développée au fil des ans jusqu'en 2016, laissant depuis la place à la belle aux yeux noirs.
A l'instar du premier président du Syndicat de race à l'époque, aujourd'hui Association des Éleveurs limousins de Haute-Loire, Jean Souvignet et de quelques éleveurs convaincus comme Michel Peyrard le père de l'actuel président Nicolas Peyrard, les premières limousines sont arrivées sur le département fin des années 80. "Ce choix, ils l'ont fait car ils avaient remarqué que le berceau de consommation de ces vaches issues du Limousin comme leur nom l'indique, était la région de St Etienne Lyon. Alors, pourquoi ne pas élever cette race en Haute-Loire et la vendre à notre porte ?".

Qualités d'élevage et de viande

Outre le débouché, la limousine est aussi une race bien adaptée aux pratiques d'élevage de Haute-Loire. Même si "les clichés restent" comme le souligne Jean-Christophe Freyssenet animateur de l'association, il faut admettre que "la limousine présente de grandes qualités d'élevage". Et d'énumérer : facilité de naissance, qualités maternelles, bonne laitière pour élever son veau, petits veaux vifs dès la naissance et à potentiel de développement rapide… Ses qualités bouchères sont indéniables également : sa finesse d'os lui permet un bon rendement carcasse avec un bon pourcentage de morceaux nobles, la tendreté de la viande est reconnue, et c'est un animal qui se finit à tout âge (du veau gras de 5 mois à la vache vieille…).
L'Association des Éleveurs limousins de Haute-Loire compte entre 40 et 45 adhérents pour qui cette organisation est fédératrice. Des formations et un suivi techniques, des visites de fermes… sont proposés afin de permettre à chacun d'échanger autour de cette race et de ses évolutions. Une particularité de l'association des limousins en Haute-Loire, c'est l'investissement des éleveurs dans les filières avec notamment la propriété de la marque Limousine des Monts du Velay.
L'Association travaille aussi avec les autres races allaitantes du département, en "très bonne entente" dixit Nicolas Peyrard, notamment à l'occasion des Journées allaitantes qui se dérouleront en 2021, les 18 et 19 septembre prochains.

Rendez-vous dans les concours

Autres rendez-vous pour les éleveurs. Il y a eu en début d'année, le Comice de Feurs dans la Loire où trois éleveurs altiligériens ont participé avec "des animaux bien finis" ramenant des premiers prix ; "une habitude", selon le président qui tient à les féliciter. Il y aura aussi le Sommet de l’Élevage à Cournon début octobre, puis le Concours Inter-régional (Limousin, Bourgogne et Auvergne-Rhône-Alpes) mi-octobre à Aumont-Aubrac. Sans oublier la vente sans corne le 9 septembre à La Chapelle d'Aurec.
Au sein de l'Association, deux groupes d'éleveurs se sont formés pour travailler ensemble sur des axes spécifiques. Ainsi, ils sont 16 sélectionneurs, adhérents à Bovins Croissance et au Herd Book de la race, qui achètent des taureaux et font de la collecte de semences en commun. Un autre groupe, l'Association Sans Corne des Sommets, s'intéresse à la sélection d'animaux naturellement sans corne.
Ces deux groupes de sélectionneurs sont en quelque sorte un moteur pour l'association. "Ça crée une dynamique" souligne

 

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière