La gestion des risques au menu du Conseil informel
Les ministres de l’agriculture des Vingt-huit vont se pencher spécifiquement sur les outils de gestion des risques qui pourraient être mis place dans la future Pac après 2020 à l’occasion de leur rencontre informelle à Tallinn les 4 et 5 octobre.
Alors que la Commission européenne prépare ses propositions sur l’avenir de la Pac après 2020, dont les grandes orientations sont toujours attendues pour la fin de l’année, les ministres de l’agriculture de l’UE vont eux aussi travailler sur le sujet à l’occasion de leur Conseil informel des 4 et 5 septembre à Tallinn. La présidence estonienne du Conseil a mis la question de la gestion des risques à l’agenda de ce rendez-vous, au cours duquel les ministres des Vingt-huit discuteront également du scandale des œufs contaminés au fipronil.
L’Estonie, un des États membres où les paiements directs sont les plus faibles de l’UE, veut orienter le débat autour de la problématique de la convergence des soutiens. Au-delà des classiques réflexions sur l’efficacité des outils déjà en place, les ministres seront en particulier invités à se prononcer sur la réserve de crise : ce montant devrait-il être accumulé au cours des années pour avoir un impact réel dans la lutte contre les crises du marché ? Selon l’Estonie, en portant à 2 % (contre 1 % aujourd’hui) la ponction annuelle destinée à alimenter la réserve de crise et en ne redistribuant pas cet argent en fin d’année, la réserve atteindrait rapidement 2 milliards d’euros ce qui la rendrait bien plus efficace en cas de crise majeure.
Autre question posée, sur le rôle des aides directes : « Êtes-vous d’accord qu’une harmonisation accrue des niveaux de soutien est nécessaire pour que les paiements directs fonctionnent comme une couverture réelle des risques ? ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1424, du 7 septembre 2017, en page 8.