La France semble douter de son agriculture
Pas une journée sans que soit égratignés, voire insultés, l’agriculture et les gens qui l’animent, à savoir les agricultrices et les agriculteurs.
Ce climat ne peut pas inciter les vocations en agriculture.
Jamais nous n’avons tant eu besoin en volume de productions agricoles, et jamais tant de voix se sont élevées pour extensifier l’agriculture à des fins écologiques.
Alors, comment faire ?
Si j’avais la solution, ou si nous avions les uns et les autres la solution, cela se saurait.
Ami agriculteur ou non agriculteur, vous qui lirez ces quelques remarques, je souhaite que vous fassiez passer nos messages qui, semble-t-il, ne passent plus auprès des autorités et des populations. Par delà les mots, nous avons besoin de messages urgents de la société nous disant : « On vous soutient », avec :
1) L'agriculture, priorité de la nation ;
2) Une politique alimentaire adaptée à tous les consommateurs en augmentant les volumes, sécurisée ;
3) Cette agriculture devra dégager des revenus décents pour ses agriculteurs, afin d'engendrer des vocations chez les jeunes vers ce métier ;
4) Qu'on le veuille ou non, des allègements de charges drastiques doivent être aménagés ; 5) Et attention aux gens qui nous disent : nos régions ne sont plus rentables en agriculture. Ils ont la bouche pleine. Une fois l'agriculture délocalisée, les mouches risquent de changer d'ânes.
Alors, continuons tous, là où nous le pourrons, à nous battre. Non pas les uns contre les autres, mais pour aller vers la grande agriculture qu'il faut à nos territoires et à nos populations qui, sans y penser toujours, l'apprécient parce qu'elle existe.
Pour être plus près de vous encore, je propose de tenir personnellement, une permanence une fois par mois à Guéret à la Chambre d'agriculture, à une date qui vous sera communiquée.
Parallèlement, désormais, consultez-moi directement sur mon blog : jean-philippe-viollet.com, sans modération et avec tout ce que vous avez sur le cœur.
Ayons un regard sur l'agriculture et continuons là ensemble si nous sommes forts.