La France au premier rang… en 2013
La première veille concurrentielle internationale dans les filières laitières commandée par FranceAgriMer et débutée en 2013, révèle un classement sur la compétitivité des dix principaux pays producteurs.
La France est en tête. Toutefois, cette étude porte sur l’année 2013, la sortie des quotas en avril 2015 a modifié la donne. Cette étude dévoile les avantages indéniables de la France en matière de durabilité de la production, de stabilité de la profession, de la qualité et des garanties sanitaires des produits nationaux. La France dispose d’un portefeuille de marché et de produits important et diversifié. « Cinq entreprises françaises figurent parmi les 25 plus grands groupes mondiaux », souligne Yves Trégaro, chef de l’unité productions animales à FranceAgriMer. Rappelons que 40 % de la production française est destinée à l’export. Cette part est vouée à l’expansion à en croire André Barlier, directeur des marchés, des études et de la prospective à FranceAgriMer : « La consommation en produits laitiers augmente d’1,5 à 2 % par an principalement en Chine et en Inde. Les volumes sont énormes. » Toutefois les limites de la filière française sont réelles à en croire l’étude. « Une des faiblesses majeures est le potentiel de production, affirme Yves Trégaro, celui-ci intègre un coût plus élevé en partie dû à des enjeux d’endettements des éleveurs et à une dynamique de production laitière plus lente que des pays comme l’Allemagne, le Danemark ou l’Irlande. » L’autre faiblesse, spécifique à l’Union européenne d’une manière générale, concerne l’aspect macroéconomique relatif au taux de change défavorable, entre 2010 et 2013, par rapport aux États-Unis. La cible de ce rapport d’analyse est d’aider la filière française et « surtout pas ses concurrents » insiste André Barlier.
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 31 décembre 2015, numéro 1340.