La foule des grands jours à Salers pour le concours national
Dopé par les journées internationales, le 133e concours national de la race salers a attiré la foule à Salers, où plus de 600 animaux ont été exposés.

Les animaux primés ont défilé dimanche avec la cité Salers en toile de fond.
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L'Union du Cantal
Après les trombes d’eau qui ont détrempé jeudi 14 et vendredi 15 septembre le champ d’exposition aménagé avec force chapiteaux à l’entrée de Salers, le 133e concours national de la race a finalement bénéficié d’un temps plutôt clément. Les petites pluies du dimanche n’ont pas arrêté les milliers de visiteurs venus admirer le défilé des animaux primés. Dopée par les journées internationales de la race, et sans doute par son retour pour l’occasion dans la ville emblématique de Salers, la manifestation a connu un très bon niveau de fréquentation. Pas moins de 615 vaches, taureaux ou veaux ont participé au concours, qui a mis en lice 99 éleveurs de dix départements (dont le Finistère pour la première fois). Ces animaux ont été jugés tout au long de la journée du samedi. Attractif et animé, le village des partenaires comptait quant à lui deux fois plus d’exposants qu’à l’habitude. La journée du dimanche a débuté avec une vente aux enchères très suivie, mais décevante pour ceux qui s’attendaient à les voir flamber. Un taureau avait atteint le prix record de 30 500 euros l’an dernier à Mauriac, ce ne fut pas le cas cette fois, malgré les efforts de Philippe Deiber, l’animateur de l’association salers qui, perché sur des balles de paille, a dirigé la vente en français et en anglais.
Les enchères ne décollent pas
Mises à prix à 3 050 euros, les 12 génisses pleines ont été enlevées à un prix moyen de 3 708 euros. Une seule a plafonné à plus de 6 000 euros. Les trois taureaux, dont la mise à prix était fixée à 4 500 euros, se sont quant à eux échangés à un prix moyen de 4 666 euros pièce, le meilleur culminant à 4 800 euros. Des affaires se sont toutefois conclues en coulisses. Ainsi, l’imposant taureau Turbulent aurait-il été vendu à un éleveur irlandais moyennant la coquette somme de 15 000 euros. La vente terminée, c’est devant une tribune officielle qui avait fait le plein de personnalités que Michèle Célarier-Descoeur, maire de Salers, a pris la parole pour se féliciter de la réussite d’une manifestation dont l’organisation coïncide, faisait-elle remarquer, avec celle des journées européennes du patrimoine. Thème sur lequel tous les intervenants ont rebondi pour souhaiter, à l’image de Jean-Yves Bony, représentant la communauté de communes du pays de Salers, que la salers reste un patrimoine vivant, et qu’elle continue à s’adapter et à s’améliorer pour rester en phase avec son temps.
Rester une race en phase avec son temps
Tour à tour, Louis-François Fontant, président de la Chambre d’agriculture, et Vincent Descoeur, président du Conseil général, ont alors invité les éleveurs à relever le défi de faire progresser la race pour alimenter la filière viande. “C’est important pour votre race et pour l’économie départementale dans son ensemble”, a insisté le second. Tandis que Jean Mallot, vice-président du Conseil régional en charge de l’agriculture, évoquait les efforts consentis par la collectivité régionale pour encourager une agriculture de qualité, la modernisation des bâtiments d’élevage et la reprise des exploitations. “La salers poursuit son expansion sereinement, mais avec détermination”, reprenait Michel Tafanel, président du herd-book et de l’Upra salers, en faisant valoir que le programme génétique en cours porte ses fruits. Signalant que le herd-book salers fête cette année son 100e anniversaire, il a par ailleurs précisé que c’est la Grande-Bretagne qui organisera dans trois ans les journées internationales de la race et que la fédération internationale venait de l’élire à sa présidence
Les enchères ne décollent pas
Mises à prix à 3 050 euros, les 12 génisses pleines ont été enlevées à un prix moyen de 3 708 euros. Une seule a plafonné à plus de 6 000 euros. Les trois taureaux, dont la mise à prix était fixée à 4 500 euros, se sont quant à eux échangés à un prix moyen de 4 666 euros pièce, le meilleur culminant à 4 800 euros. Des affaires se sont toutefois conclues en coulisses. Ainsi, l’imposant taureau Turbulent aurait-il été vendu à un éleveur irlandais moyennant la coquette somme de 15 000 euros. La vente terminée, c’est devant une tribune officielle qui avait fait le plein de personnalités que Michèle Célarier-Descoeur, maire de Salers, a pris la parole pour se féliciter de la réussite d’une manifestation dont l’organisation coïncide, faisait-elle remarquer, avec celle des journées européennes du patrimoine. Thème sur lequel tous les intervenants ont rebondi pour souhaiter, à l’image de Jean-Yves Bony, représentant la communauté de communes du pays de Salers, que la salers reste un patrimoine vivant, et qu’elle continue à s’adapter et à s’améliorer pour rester en phase avec son temps.
Rester une race en phase avec son temps
Tour à tour, Louis-François Fontant, président de la Chambre d’agriculture, et Vincent Descoeur, président du Conseil général, ont alors invité les éleveurs à relever le défi de faire progresser la race pour alimenter la filière viande. “C’est important pour votre race et pour l’économie départementale dans son ensemble”, a insisté le second. Tandis que Jean Mallot, vice-président du Conseil régional en charge de l’agriculture, évoquait les efforts consentis par la collectivité régionale pour encourager une agriculture de qualité, la modernisation des bâtiments d’élevage et la reprise des exploitations. “La salers poursuit son expansion sereinement, mais avec détermination”, reprenait Michel Tafanel, président du herd-book et de l’Upra salers, en faisant valoir que le programme génétique en cours porte ses fruits. Signalant que le herd-book salers fête cette année son 100e anniversaire, il a par ailleurs précisé que c’est la Grande-Bretagne qui organisera dans trois ans les journées internationales de la race et que la fédération internationale venait de l’élire à sa présidence