La FNB poursuit son action syndicale auprès de la restauration commerciale
Depuis l’automne 2018, la Fédération nationale bovine (FNB) multiplie les actions auprès de la restauration commerciale et de la restauration collective déléguée pour dénoncer la proportion importante de viande bovine importée et inciter les groupes à augmenter la part de viande française.
Alors que la consommation de viande bovine a augmenté en France de 2 % l’année dernière, c’est davantage au profit de la viande importée que de la viande française, issue pourtant d’un modèle plus vertueux et riche d’une grande diversité de races allaitantes. Une situation qui inquiète les éleveurs bovins, dont le revenu est en berne depuis des années, alors que les normes de productions françaises, parmi les plus strictes au monde, sont plébiscitées par les consommateurs aux exigences croissantes. « N’importons pas la viande que nous ne voulons pas dans notre assiette », c’est donc le message que sont venus rappeler des représentants de la FNB au gérant d’un restaurant Buffalo Grill, place de la République à Paris, le 19 février. Une chaîne ciblée par la FNB, agacée par l’absence de réponse à ses questions sur la politique d’approvisionnement du groupe. « Ce n’est pas étonnant, quand on voit la totalité des pays qui fournissent les restaurants », s’exclame Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA. En effet, si le steak haché est bien origine France, les autres morceaux proviennent d’Allemagne, des Pays-Bas, voire de Pologne. « On ne peut pas tolérer que des restaurants mettent la viande bovine en avant sans s’inquiéter de sa provenance », regrette Cédric Mandin, secrétaire général de la FNB.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1499, du 28 février 2019, en page 9.