Porcs
La filière porcine se renforce
Cirhyo a tenu son assemblée générale le 27 mars dernier à Glénic.
La filière porcine française en 2011, dont la production fléchit, est confrontée à la hausse des coûts de production, une baisse de sa demande intérieure, et une baisse de ses ventes sur le marché communautaire.
Ce constat sur la filière, qui semble d’ailleurs un condensé de l’économie française, ne doit pas pour autant nous enlever tout espoir.
Des raisons objectives d’espérer
Les premiers signes de fléchissement de la production européenne apparaissent. Les abattages du nord de l’Europe (Allemagne, Danemark, Hollande) ont baissé de 4,7 % sur les deux premiers mois de l’année. La commission européenne prévoit une baisse de plus de 1 % au 2e semestre 2012. Par ailleurs, on notera l’absence de programme de stockage privé congelé en 2011 et les difficultés actuelles d’approvisionnement en porcelets.
L’export vers les pays tiers est en pleine expansion, le record des ventes de 2010 a été « explosé » en 2011. La Russie, le Japon, la Chine et la Corée (par ordre d’importance) ont permis à l’Europe d’accroitre ses exportations en volume de 23 % sans restitution. Dans ce contexte la France, 4e exportateur européen, ne s’en sort pas si mal avec +22 % de volume exporté. Cette nouvelle importance des marchés tiers explique pour partie la volatilité des cours.
Le coût de production français est sans doute le meilleur d’Europe grâce à notre productivité et à la proximité des bassins céréaliers. À titre de comparaison l’économiste allemand Dr Hertmann-Scholten estime qu’au cours actuel de l’aliment les éleveurs allemands devraient toucher 1,90 euro en base (base cadran 1,68 euro) pour retrouver de la profitabilité (source MPB). Il n’y a donc pas plus de solution miracle à l’étranger.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 6 avril 2012.