Revenus
La filière ovine se défend d’être à la traîne
Fin décembre, le Ministère de l’agriculture diffusait les comptes prévisionnels de l’agriculture pour l’année 2011. Dans le bas du classement des revenus par production, on retrouvait la filière ovine. Une information qui agace les professionnels du réseau ovin limousin.
La diffusion des prévisions des revenus agricoles de 2011 en décembre dernier a fait grincer les dents des professionnels de la filière ovine limousine. Et pour cause, l’élevage ovin y figure toujours en queue de peloton, or, cela ne reflète pas la réalité. «Les revenus des éleveurs ovins ont sensiblement remonté ces dernières années, de même que les cours de l’agneau, même si tout n’est pas rose», précise Claude Souchaud co-président du Réseau avec Nicolas Mousnier. Ces quelques chiffres viennent donc entamer le moral de la filière qui s’efforce depuis le rééquilibrage des aides et les actions menées dans le cadre de la Reconquête ovine de faire passer une image positive du métier.
Le réseau ovin a donc tenu à remettre quelques pendules à l’heure lors de son dernier comité de pilotage. Avec près de 800 exploitations ovines suivies chaque année et 35 exploitations de références, le réseau est en mesure de faire un portrait précis de l’élevage ovin en Limousin. Distinguant élevages mixtes et élevages spécialisés parmi ses fermes de référence, le réseau a analysé les revenus en tenant compte des différentes charges et aides pesant sur les exploitations.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 3 février 2012.