La Fédération fête son premier anniversaire
La Fredon Nouvelle-Aquitaine s’est réunie en assemblée générale le lundi 14 mai en Gironde. Le point sur la mise en place de la structure régionale a été fait.
C’est un cadre idyllique qu’avaient choisi les responsables de la toute nouvelle Fredon Nouvelle-Aquitaine pour faire le bilan de la première année de fonctionnement de la fédération. Lundi 14 mai, administrateurs et salariés ont assisté aux travaux de l’assemblée générale au Domaine de la Grave, à Beychac-et-Caillau en Gironde.
« On est revenu sur l’activité de la structure au cours de l’année de fusion des trois anciennes Fredon », indique Denis Tauron, le directeur général. 2020 a été l’année de l’organisation du sanitaire et a permis de mettre en place les différentes équipes autour des thématiques identifiées.
« Des investissements informatiques ont été faits pour mettre en réseau les salariés en sécurisant les données. La mise en place du confinement a accéléré cette procédure », note Denis Tauron. Une organisation a été imaginée afin de permettre aux trois sites de travailler le mieux possible. Un pôle administratif et deux pôles techniques ont été structurés. Au niveau administratif, les anciens pôles sont spécialisés dans certaines tâches. Par exemple, les payes se font à Bordeaux, la gestion des ressources humaines et le suivi financier à Limoges, la comptabilité à Poitiers. Le pilotage financier et les relations avec les partenaires et les élus sont assurés par Denis Tauron, le directeur général. Deux directeurs techniques – Benoît Rémond, directeur adjoint et directeur du service Santé des végétaux, et Pierre Chambon, directeur du service Santé environnement – identifient les choix de développement et les orientations statués par les élus. « Nous sommes tous issus des anciennes Fredon, nous connaissons bien notre métier. Si nous sommes tous les trois référents de notre site, nous nous voyons régulièrement et nous nous déplaçons pour garder une bonne cohésion », souligne Denis Tauron.
Parmi les « grands sujets du moment », une place de choix revient à la mise en place de commissions de filières. « Ces commissions ont comme objectif de travailler en amont et en aval des filières, pour une meilleure gestion du risque sanitaire », explique Denis Tauron. Huit filières ont été identifiées : les grandes cultures, les vignes, l’arboriculture, la forêt, le maraîchage, les jardins espaces végétalisés et infrastructures, les ravageurs vertébrés et invertébrés et enfin les pépiniéristes/horticulteurs. Un projet de règlement intérieur pour fédérer les différentes parties autour d’intérêts communs a été validé avant l’assemblée générale. Reste à impliquer l’aval afin d’augmenter à la fois les moyens humains et financiers pour assurer la prévention et la lutte contre les risques sur les végétaux.
La Fredon va comme de bien entendu poursuivre le travail sur des programmes nationaux encadrés par les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Santé. Elle continuera son action au sein d’Ecophyto en contribuant au BSV 2.0, ainsi que ses actions de formation au sein de fermes Dephy et 30 000. Enfin, elle devrait passer la certification Qualiopi pour dispenser des formations que les stagiaires pourront se faire financer.