Conseil d’administration FDSEA
La FDSEA sur tous les fronts
Face à une actualité chargée sur le plan agricole, les membres du conseil d’administration de la FDSEA se sont réunis à la chambre d’agriculture le 5 mai dernier sous la présidence de Pascal Lerousseau afin d’évoquer les dossiers du moment.

Avant d’aborder les dossiers de fond inscrits à l’ordre du jour, les délégués de la FDSEA ont engagé un tour d’horizon des cantons.
Alors que les inquiétudes de la sécheresse semblent s’éloigner au regard des nombreuses précipitations tombées sur le département durant ces dernières semaines, la vigilance reste de mise. Bien que certains administrateurs préconisent le développement des cultures dérobées pour faire face aux éventuels aléas climatiques, d’autres ont largement évoqué l’état des stocks, d’ores et déjà épuisés, ainsi que les retards sur la mise à l’herbe des animaux et des semis de printemps. À la question posée, pour une éventuelle reconduction d’une opération paille en 2012, le président a fait état des négociations avec les responsables agricoles du Loiret. Si les conditions seront différentes de celles de l’an passé, les négociations sont toujours en cours.
Sur la situation conjoncturelle de la viande bovine, chacun s’accorde à dire que les prix restent soutenus. Alors que de nombreuses remarques ont été faites au sujet de la nouvelle aide à l’engraissement et notamment sur le seuil des 50 animaux engraissés minimum ou de la nature des contrats, des questions restent posées sur le montant définitif de l’aide.
Pour le président de la section bovine, Christian Arvis, « cette aide s’adresse particulièrement aux engraisseurs et ceux qui peuvent y prétendre, qu’ils y aillent, quant aux autres, il n’est pas forcément souhaitable de courir après, si la nature des contrats ne leur ait pas favorable. Il est tout de même préférable de se battre pour les prix que pour cette aide ».
Alors que la FNB avait souhaité une baisse du seuil à 30 animaux, le ministère de l’agriculture a catégoriquement rejeté cette proposition pour n’accorder que l’intégration des femelles dans cette aide.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 11 mai 2012.