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La FDSEA et les JA rencontrent le sénateur Jean-Jacques Lozach

Après les rencontres et les visites surprises chez le député Jean-Baptiste Moreau, les responsables de la FDSEA et des JA ont rencontré lundi dernier le sénateur Jean-Jacques Lozach au sujet du CETA et sa ratification par l’Assemblée nationale.

© AM

Si la date du 23 juillet restera marquée par l’approbation à l’Assemblée nationale, des accords sur le CETA, le président de la FDSEA Thierry Jamot, le secrétaire général Christian Arvis et le président des JA, Michael Magnier, sont allés à la rencontre du sénateur Jean-Jacques Lozach afin de lui exposer la situation et les conséquences de ces accords de libres-échanges qui pèsent sur l’agriculture et le secteur de l’élevage en particulier.Malgré tous les arguments avancés par la profession, cela n’aura pas permis d’inverser le vote des députés de la République en Marche, aux ordres du chef de l’État. De ce constat, les responsables de la FDSEA et des JA ont donc, de nouveau, réitéré leur opposition auprès des sénateurs, sur ces accords de libre-échange déloyaux, favorisant l’importation de 65 000 tonnes de viande bovine hormonée aux activateurs de croissance et non conformes aux réglementations européennes.Alors que la loi EGALIM devait justement répondre aux attentes de la profession et notamment sur le revenu des agriculteurs, « ces accords vont à l’inverse des intérêts français en autorisant des importations non conformes aux règles sanitaires et environnementales. Ces accords vont déréguler les marchés, faire s’effondrer les prix et faire disparaître de nombreux éleveurs dans nos régions d’élevage » souligne le président Jamot.Alors que la question reste posée, « pourquoi ouvrir davantage ces accords ? » souligne Michael Magnier « alors que des échanges existent déjà depuis plus de deux ans. Il n’y a aucune cohérence dans ces choix politiques et c’est la porte ouverte à des modes de production non conforme aux aspects réglementaires et sanitaires tant pour les éleveurs et les consommateurs. »« C’est une situation déjà vécue, il y a une vingtaine de vingtaines d’années » souligne Christian Arvis avec la crise de la vache folle, « nous rééditons le même scénario. Il y a tromperie sur la marchandise où plus de 46 substances interdites seront désormais réintroduites en Europe ». Très attentif à la situation, le sénateur Jean-Jacques Lozach n’a pas caché son scepticisme sur la question. « Nous ne sommes pas opposés aux principes des accords commerciaux, mais nous sommes très vigilants sur les modalités de ces accords de libres-échanges ».Avec une procédure accélérée, le texte sera présenté au Sénat dès octobre prochain. Le groupe socialiste du Sénat entend bien rejeter ces accords, mais des divergences commencent d’ores et déjà pointées parmi les partis politiques, « mais en ce qui me concerne, je reste opposé à cette ratification et je voterai contre ! ».Avant de clore cet entretien, les responsables agricoles n’ont pas manqué de rappeler au sénateur, un autre sujet d’actualité, celui de la sécheresse. Avec pour conséquence, des situations dramatiques dans certaines zones du département, les éleveurs demandent des assouplissements de la réglementation pour créer des réserves d’eau, pour pallier aux situations comme celle d’aujourd’hui. « Il faut faire évoluer la réglementation, car il s’agit bien d’un besoin urgent et vital. Si la situation venait à perdurer, il manquera en septembre plus de 1 000 m³ par jour à Guéret », souligne Michael Magnier, de quoi contraindre les élus à réagir. Une situation d’autant plus prévisible comme l’indiquait le sénateur Lozach, dans son rapport sénatorial en 2016 « L’eau, une urgence déclarée », les problèmes subsistent, mais les actions politiques ne suivent pas !

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