La FDSEA et les JA lozériens rencontrent la préfète
Mardi 9 mars, la FDSEA et les JA lozériens ont organisé une rencontre avec la préfète Valérie Hatsch pour parler de la situation difficile des agriculteurs. Une discussion en soutien à l’appel à manifester lancé par la FRSEA et les JA d’Auvergne Rhône-Alpes, Interbev et la FNB.
Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre plus large de l’appel à manifestation lancé par la filière bovine du massif Central. Si d’autres départements* ont préféré des mobilisations fortes en journée ou à la tombée de la nuit devant préfectures et grandes surfaces, les syndicats lozériens ont, eux, joué la carte de l’apaisement.
Mardi 9 mars vers 20 heures, une petite délégation composée pour partie de représentants de la FDSEA et de représentants des JA ont donc rencontré la préfète pendant près d’une demi-heure.
« Nous avons pu évoquer nos inquiétudes face à la situation actuelle et future des agriculteurs », a expliqué Jean-François Maurin président de la FDSEA, en conférence de presse à la sortie de la réunion. « Notre principale préoccupation du moment tient aux changements qui se dessinent sur les aides couplées dans la future Pac », a-t-il détaillé.
Pour la FDSEA, ces changements, qui affecteraient majoritairement l’élevage de montagne, « auraient des conséquences économiques plus larges », a averti Jean-François Maurin.
La seconde partie de la discussion avec la préfète a porté sur l’application de la loi Égalim : si la loi, portée par la profession, a suscité l’optimisme lors de son officialisation, dans les faits, « rien n’a changé », a regretté Jean-François Maurin. « Nous demandons à obtenir un revenu correct par rapport à notre travail », a réaffirmé le président de la FDSEA.
Quant au secrétaire général des JA, Alexis Cabirou, présent lui aussi à la réunion, il tire les mêmes conclusions : « nous avons des difficultés d’installation en Lozère », a-t-il rappelé lors de cette conférence de presse, et la baisse des aides « n’arrangera pas les choses », a-t-il dénoncé.