La famille aubrac réunie à Neuvéglise
Sous le soleil de Neuvéglise, le concours départemental de la race aubrac, ses 44 éleveurs et ses 420 animaux, ont déplacé les foules dimanche.
“Une année blanche pour passer ces années noires”
Depuis plus de dix ans, les éleveurs attendent en effet une hausse annoncée des prix à la production et si, à long terme, les indicateurs sont jugés au vert, “pour les six prochains mois, ils sont au rouge et l’hiver sera celui de tous les dangers, au vu des trésoreries et des stocks de fourrage…”, craint le nouveau président. D’où son exaspération face au “manque de décisions gouvernementales, cohérentes et efficaces, alors que ce qui ne coûterait pas cher et serait efficace serait le report d’un an des annuités : une année blanche pour aider à passer ces années noires.” Exaspération, mais espérance aussi “dans l’aubrac et ses valeurs, ses qualités raciales de plus en plus appréciées et adoptées aux quatre coins de France, mais aussi au-delà de nos frontières.” Espérance encore “d’un broutard pur ou croisé qui poursuit sa progression à l’export.” Un export dont le thème était repris par Patrick Bénézit : “Depuis quelques semaines, les choses bougent en notre faveur et le Sommet de l’élevage, de par la présence d’éleveurs étrangers, prouve que notre stratégie se concrétise. Cette augmentation des prix, il nous la faut ! C’est la seule condition pour pérenniser notre métier et, si des abattoirs se plaignent de ne pas avoir assez d’animaux, alors, qu’ils payent le prix voulu !” Un message du président de la FDSEA, directement adressé à Bigard, il ne s’en est pas caché…
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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