Interbev précise ses objectifs pour la présidence française de l'UE
Dans un communiqué du 16 décembre, Interbev (interprofession bétail et viandes) fixe quatre conditions à remplir pour considérer la présidence française de l'Union européenne (PFUE) comme un « succès » sur le plan de la réciprocité des normes.
La filière demande que Paris « identifie » et « valide avec ses partenaires » les « normes européennes de bien-être animal à imposer en "miroir" aux produits importés », puis « impose ces clauses-miroirs dans la conditionnalité tarifaire des accords commerciaux en cours de négociation ». En cas d'absence de clauses-miroirs, Paris « devra s'opposer à toute nouvelle ouverture de contingents d'importation de viandes bovines », estime Interbev. Par ailleurs, l'interprofession réclame que « toute importation de viandes bovines issues de pays "à haut risque" au regard de l'enjeu de déforestation [soit] interdite » en l'absence de traçabilité individuelle des animaux. Enfin, Interbev exige d'obtenir « l'acte délégué tant attendu visant à interdire les importations européennes de viandes issues d'animaux « dopés » aux antibiotiques ». Prévu par le règlement sur les médicaments vétérinaires du 11 décembre 2018, ce texte doit « en théorie être pris par la Commission européenne avant le 28 janvier 2022 ».