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« Il y a plusieurs atouts qui font la spécificité de cet abattoir »

L’abattoir et l’atelier de découpe de Saint-Chély-d’Apcher ont été remis en route. Le directeur Jacques Alvernhe en détaille le fonctionnement.

© Sandra Hartmann

Vous êtes le nouveau directeur, présentez-vous en quelques mots ?
Je suis aveyronnais, j’ai travaillé pour l’abattoir de Capdenac, dans la vallée du Lot, et j’ai dirigé l’abattoir de Saint-Affrique après sa reprise par la collectivité. J’ai aussi été éleveur, pratiquant la vente directe et l’accueil en milieu rural.
L’abattoir de Saint-Chély-d’Apcher fonctionne à nouveau depuis fin mai…
Abattoir et atelier de découpe sont une seule et même entreprise. C’est l’association des utilisateurs de l’abattoir qui reprend l’activité. Cette association est constituée d’une douzaine de bouchers, d’une trentaine d’éleveurs et de représentants de grandes surfaces locales. Tous sont utilisateurs. Ils s’impliquent dans un outil indispensable à leur activité. C’est un atout énorme pour l’abattoir car c’est l’ensemble de ses clients qui s’investissent. Il est rare de trouver des bouchers, des éleveurs et des grandes surfaces se serrer les coudes pour un tel projet collectif. Ils ont compris qu’ils avaient un intérêt commun, qu’il n’était pas question de concurrence. Cette prise de conscience n’est pas habituelle. C’est un des principaux points qui m’a convaincu de venir aider cet abattoir à se remettre sur les rails. Éleveurs et bouchers ont besoin de cette structure, toutes les normes et les réglementations ont été respectées. Pensez-vous que nous aurions pu ouvrir si ce n’était pas le cas ? Comme tous les abattoirs et nous allons avoir une inspection tous les mois. Reste à obtenir un agrément durable pour pérenniser l’activité en sachant que celui-ci peut être remis en cause à tout moment.
La forme associative est-elle bien adaptée à la gestion d’une entreprise comme un abattoir ?
Nous travaillons déjà au changement de statut. Dès le mois de juillet, l’association devrait se transformer en société coopérative d’intérêt collectif (Scic). Ce statut donnera une dimension territoriale à l’abattoir, dont la zone d’influence va du Cantal aux confins de la Haute-Loire. La Scic va permettre d’associer, aux côtés des initiateurs du projet, des communautés de communes, mais aussi d’autres acteurs proches de la filière viande.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 16 juin 2016, numéro 1364.

Pratique
■ Abattoir de Haute-Lozère, route de Chassignoles, 04 66 48 49 17 ou abattoir-haute-lozere@orange.fr.
■ Jours d’abattage : lundi (réservé aux associés) ; mercredi : bovins uniquement (rentrée des animaux le mardi de 14 h à 17 h) ; jeudi : ovins et porcs (rentrée des animaux le mercredi de 14 h à 17 h). Pour les abattages d’urgence uniquement : 07 84 10 50 73.

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